Environ 65 jeunes filles et garçons de la ville de Boma ont été sensibilisés le week-end dernier par l’Union congolaise des femmes des médias (Ucofem) sur les violences basées sur le genre.
Organisée dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles et inscrite sous le thème : « investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et filles », cette activité a mis l’accent sur des concepts tels que le genre, le sexe, la violence sexuelle, le harcèlement, l’exploitation et abus sexuels.
Pour Madeleine Mbundu Nana, Directrice provinciale de l’UCOFEM, le choix des jeunes pour cette sensibilisation révèle l’importance accordée à leur l’engagement dans la lutte, pour réduire la violence.
« Le choix des jeunes est dû au fait que ces violences touchent une proportion importante des jeunes. Elles sont vécues généralement à l’extérieur de la maison et comprends toute une série d’actes allant de l’intimidation, en ligne ou en personne, aux agressions sexuelles et physiques, au viol proprement-dit », argumente-t-elle.
Et de poursuivre : « à Boma, certains quartiers se vident suite aux actes de barbaries et de violences. Les bandes de gangs qui sèment la terreur et la désolation sont en majorité des jeunes. A l’école, en famille, à l’église et partout où l’UCOFEM est passée, les enquêtes révèlent que peu des cas de violences sexuelles sont dénoncés ».
Les participants à cette activité ont été répartis en quatre groupes pour cerner la matière. Ils se sont estimés heureux pour les différentes notions abordées au cours de ces assises, rassurant s’en approprier.
Œuvrant pour la promotion des droits des femmes et l’égalité du genre, UCOFEM attend de ces participants la dénonciation de tout cas de viol qui survient dans leur environnement, soulignant que dans le cas échéant, le premier réflexe doit être celui de se rendre à l’hôpital pour la prise en charge.
Josué Taty