La question des incidents survenus le lundi 7 octobre lors d’unr manifestation des élèves à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, a été au cœur des débats, ce mercredi 16 octobre, à l’Assemblée provinciale dont le ministre provincial de l’intérieur et sécurité, Constant Mamvidila a été invité par les élus provinciaux pour un éclaircissement sur divers aspects relatifs à cette situation préoccupante.
Le patron de l’intérieur et sécurité en province a abordé le rôle de la police durant les manifestations, ainsi que la nécessité d’utiliser des armes à feu, précisant les circonstances entourant l’ordre de tirer à balles réelles. Dans son intervention, il a évoqué une éventuelle “main noire” derrière cette manifestation.
Constant Mamvibidila a souligné que le Gouverneur du Kongo Central n’a pas laissé passer cette situation. Il avait rapidement réagi en instruisant la justice de se saisir du dossier afin d’établir les responsabilités.
Le ministre Constant Mamvibidila a reçu plusieurs questions supplémentaires de la part des députés provinciaux et s’est engagé à fournir des réponses écrites dans un délai de 24 heures, comme l’a précisé le Président Papy Mantezolo Diatezua. L’initiateur de cette question, le député Manianga Djuif, élu de Matadi, souhaite que des scandales de cette nature ne se reproduisent plus à l’avenir.
Il faut rappeler que face à ce dossier, la justice a fait sa part et au terme de l’audience foraine, un élément de la Police Nationale Congolaise, André Mapatikala, garde du corps du Maire de Matadi, a été condamné à cinq ans de servitude pénale principale pour avoir tiré des balles sans autorisation de sa hiérarchie.