Le 02 avril, une cérémonie officielle s’est tenue dans les installations de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central à Matadi. Plusieurs personnalités, dont ses collègues députés, des membres du gouvernement provincial et quelques élus nationaux, ont honoré sa mémoire avant que son corps ne soit escorté vers Tshela, sa circonscription électorale.
À son arrivée le même jour à Tshela, une marée humaine s’est mobilisée. Associations, motocyclistes, hommes, femmes et enfants ont envahi les rues pour accueillir celui qu’ils surnommaient « Papa Social ». Dans un climat de tristesse, la cité s’est parée de banderoles portant des messages d’adieu. Le cortège funèbre a parcouru l’ensemble de la cité avant que la dépouille ne soit exposée au stade Kasa-Vubu pour une veillée de recueillement.
Dans la nuit du 2 avril, la population a rendu hommage à l’illustre disparu au stade Kasa-Vubu de ladite cité. Le lendemain, 3 avril, la cérémonie funéraire a réuni, une fois de plus, de nombreuses personnalités publiques et coutumières. Des discours poignants ont retracé le parcours et l’engagement du défunt. Mgr Mbimbi Mbamba, évêque de Boma, a prononcé une prédication rappelant l’importance de l’héritage laissé par Didier Nkongo Bamvangila à la jeunesse et à sa communauté.
Accompagné de chants ancestraux et de la fanfare, le cercueil a été porté par des jeunes jusqu’à l’esplanade du centre hospitalier « Papa Social », l’une de ses réalisations majeures. C’est à cet endroit, symbole de son engagement pour le bien-être de la population, qu’un mausolée a été érigé pour sa dernière demeure.
À travers cette mobilisation exceptionnelle, la population de Tshela a exprimé sa gratitude et son respect envers un homme qui, jusqu’à son dernier souffle, a œuvré pour le développement de sa province. Didier Nkongo Bamvangila s’en est allé, mais son œuvre et son souvenir resteront gravés dans la mémoire collective.