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Insécurité à Matadi : une fois de plus, des familles visitées vers Mpozo

Nouvelle nuit d’insécurité à Matadi. Des bandits ont attaqué plusieurs maisons dans la commune de Mvuzi. Plusieurs personnes ont été blessées et des biens volés. Les habitants vivent dans la peur.

Il ne se passe plus de nuit sans que des cris de détresse ne retentissent à Matadi, au Kongo Central, où les habitants sont victimes d’une insécurité grandissante. Cette fois-ci, c’est la commune de Mvuzi qui en a fait les frais. Dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 mai, une série d’attaques menées par des criminels a été signalée vers “Dimba Antoine”, à proximité de Mpozo, l’entrée principale de la ville en provenance de Kinshasa.

Les habitants ont été alertés par des mouvements suspects vers 3 heures du matin. Selon les témoignages recueillis par Kongo Média, les bandits ont sévi le long de l’avenue Phumu Landu. Ils ont non seulement emporté des biens de valeur, mais aussi blessé plusieurs personnes à coups de machette. L’intervention rapide des jeunes du quartier a toutefois permis de repousser les assaillants, bien que plusieurs blessés aient été signalés lors des affrontements.

« C’était vers 3 heures du matin que nous avons été surpris par les inciviques, communément appelés kuluna, qui ont envahi notre avenue. Ils nous ont menacés avant de s’introduire dans plusieurs maisons. Personne n’a perdu la vie, mais plusieurs personnes ont été blessées », a confié un habitant joint par notre rédaction.

Au cours de cette même nuit, une autre bande, apparemment armée selon certaines sources, a tenté de sévir dans le quartier Mikondo, notamment sur les avenues Popokabaka, Dalias et Nienge, toujours dans la même commune. Grâce à la vigilance des habitants, ces criminels ont été mis en déroute avant de pouvoir commettre leur forfait.

À la suite de cette résistance populaire, les habitants ont contacté par téléphone le maire de la ville, Dominique Nkodia Mbete, qui a promis de se rendre sur les lieux afin de s’imprégner de la situation.

Actuellement à Matadi, les habitants vivent la peur au ventre avec cette montée de l’insécurité qui n’épargne personne.

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