Selon des constats récents effectués par les équipes du ministère de l’économie nationale sur plusieurs marchés de Kinshasa, le prix du sac de maïs de 100 kg, principal aliment de base pour de nombreuses familles, a connu une baisse significative de 25 % ces dernières semaines. Une évolution saluée par les consommateurs, dans un contexte national marqué par l’inflation et la pression sur le pouvoir d’achat.
Des baisses de prix enregistrées aussi dans les provinces. En effet, l’impact des mesures prises par le Ministère de l’Économie nationale ne se limite pas à la capitale. Des baisses similaires ont été observées à Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental) et dans la région du Grand Katanga.
Au Kasaï Oriental, les prix du “Meka” (mesure locale équivalant à 2,5 kg de farine de maïs) ont considérablement chuté. Aujourd’hui, le Meka s’achète entre 2.800 et 3.000 FC, contre 6.500 à 8.000 FC l’année précédente. Le sac de 50 kg, quant à lui, est passé de 150.000 FC à environ 60.000 FC, soit une baisse de 60 % en l’espace de quelques semaines.
Dans le Haut-Katanga, les efforts de régulation et d’approvisionnement ont permis une diversification de l’offre. Le marché est aujourd’hui fourni par 24 marques de farine, dont 18 importées et 5 produites localement. Ces dernières représentent désormais 20,8 % de la part de marché, une progression qui traduit le renforcement de la production nationale et la volonté du gouvernement de réduire la dépendance aux importations.
Ces avancées sont le fruit d’un ensemble de mesures structurelles, parmi lesquelles figurent, la facilitation de l’importation des produits de première nécessité, le suivi strict des prix sur les marchés, le soutien à la production locale, et une collaboration renforcée avec les opérateurs économiques pour prévenir la spéculation.
La baisse notable des prix du maïs sur plusieurs marchés du pays confirme que la politique économique du ministère de l’Économie nationale dirigé par le VPM Daniel Mukoko Samba est sur la bonne voie. Même si les défis restent nombreux, notamment en matière de transport et de distribution, les premiers résultats montrent qu’une approche rigoureuse et coordonnée peut réellement alléger le quotidien des ménages congolais.
De son côté, le Vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba réaffirme son engagement à poursuivre et intensifier la lutte contre la vie chère, pour garantir un accès équitable et durable aux produits de base à toutes les couches de la population.