Une plainte a été déposée au département de lutte contre la criminalité et les stupéfiants prés le parquet général du Kongo Central , sous la plume de son avocat ,Mme Lydie Kaumba affirme faire l’objet depuis près d’un an de messages haineux provenant d’individus non identifiés, en raison de ses origines.
Mariée à Monsieur Kiasamuka Muviadiaku Erick, elle est mère de cinq enfants. Tous seraient aujourd’hui concernés par des propos violents et discriminatoires à leur encontre. Le 3 janvier 2025, peu après les festivités de fin d’année, Mme Lydie Kaumba aurait reçu un appel anonyme d’un numero masqué d’un homme se réclamant du Kongo Central. Ce dernier lui aurait tenu les propos suivants : « Tu n’as pas ta place ici au Kongo Central. Tu dois retourner au Katanga, ta province d’origine. Tu dois rejoindre ton frère, le criminel JKK. » (JKK faisant référence à Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République).
Quelques jours après, la victime présumée aurait reçu des messages encore plus alarmant. « Nous te donnons deux mois pour te préparer à repartir d’où tu viens, faute de quoi, tu exposes ta vie et celle de ta famille. » Selon nos informations, en date du 29 mai vers 13 heures, ses enfants mineurs ont échappé à une tentative d’enlèvement d’un quidam devant leur école en voulant les embarquer contre leur gré alors qu’ils attendaient la jeep de leur papa, ce qui constitue une grave atteinte à leur intégrité et à la Loi.
Après avoir raté une fois encore le forfait contre ses enfants, ce criminel a réédité ces menaces de mort le 5 juin 2025 par des messages en ces termes « nous allons vous éliminer physiquement toi, ton mari et vos enfants », « sale swayiliphone, sale mungizila, tu es une imposteuse, tu es venu voler nos emplois au Kongo Central. Saches que tu payeras ça tôt ou tard, toi ou l’un des tiens. N’oublie pas le traitement que vous, katangais, réservez aux bakongo dans votre province. Nous te tenons à l’œil. Qui vivra verra » « yo Lidye KAUMBA YEBAKA tozo kana yo, oza mungizilabozo ya kobotola misala na biso, toyebi ndaku na coca cola, toyebi pe place bana batangaka na couvent des sœurs. Oyo katanga na bino baswahili te, awa province na biso Kongo Central ».
Le dernier coup avorté s’est passé le 6 juin 2025 à 2h30, où les criminels ont visité la maison familiale de la victime présumée ; un événement déjoué suite à la vigilance des voisins du quartier. Ce qui a fait que la famille puisse saisir la justice.
Cette affaire évoque une véritable campagne d’intimidation fondée sur l’origine provinciale de cette dame, une situation qui met en lumière les tensions intercommunautaires souvent présentes dans certaines provinces du pays. Les autorités judiciaires sont désormais appelées à diligenter une enquête afin d’identifier les auteurs de ces actes graves, et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de la petite famille du Madame Lydie Kaumba Shidi victime sans doute de la xénophobie.