À la veille du coup d’envoi de l’édition marocaine, Patrice Motsepe, président de la CAF, a dévoilé cette réforme lors d’une conférence de presse très attendue. Ce passage à un cycle quadriennal aligne désormais la CAN sur les standards de la Coupe du Monde et de l’Euro dand le souci de répondre à un souhait de longue date de la FIFA.
Le calendrier des prochaines années a été précisément réajusté pour permettre cette transition historique. Alors que la CAN 2025 au Maroc débute ce dimanche 21 décembre par une affiche entre les Lions de l’Atlas et les Comores pour s’achever le 18 janvier 2026, l’édition 2027 prévue en Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda et Tanzanie) reste inchangée. Le grand basculement s’opérera avec l’édition suivante, initialement prévue en 2029, qui est finalement avancée en 2028 pour devenir le point de départ de la nouvelle périodicité. Dès lors, les rendez-vous majeurs du football africain se tiendront tous les quatre ans, avec des éditions programmées en 2032, 2036 et 2040.
Pour Patrice Motsepe, cette décision vise à équilibrer les intérêts du continent avec les carrières internationales des stars africaines. Le président de la CAF a souligné qu’il s’agit d’un devoir envers le football africain et ses 1,5 milliard d’habitants, mais aussi envers les joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs du monde. L’objectif principal est de réduire les tensions récurrentes avec les formations européennes lors des libérations de joueurs en plein milieu de saison.
Pour combler le vide laissé entre deux éditions de la CAN et maintenir la compétitivité des sélections nationales, la CAF frappe fort en lançant une nouvelle compétition qui est la Ligue des Nations d’Afrique. Inspirée du modèle européen, cette épreuve verra le jour en 2028.
Selon le patron de la CAF, cette innovation garantira une meilleure synchronisation du calendrier international, permettant aux meilleurs joueurs du continent de se retrouver chaque année en Afrique lors des fenêtres internationales. Cette réforme, saluée comme le fruit d’un travail collaboratif avec la FIFA, marque la fin d’une époque débutée en 1957 et ouvre un nouveau chapitre pour le football continental.





