Radio

Horizon 2023 : Christopher Yannick Dintoka à l’assaut de la ville de Boma

« Depuis 2006 tout le monde parle du développement de la ville de Boma mais, on a jamais vu Boma se développer plutôt, on a vu les gens se développer. C’est l’inverse que nous voyons dans notre ville. Alors ne venons pas commettre encore la même erreur de voter ce qui veulent gagner un petit […]

« Depuis 2006 tout le monde parle du développement de la ville de Boma mais, on a jamais vu Boma se développer plutôt, on a vu les gens se développer. C’est l’inverse que nous voyons dans notre ville. Alors ne venons pas commettre encore la même erreur de voter ce qui veulent gagner un petit pain, par contre voter pour la survie de la ville de Boma, pour l’avenir de nos enfants et même celle de nos arrières petits fils ». C’est avec ces propos que Christopher Yannick Dintoka, Acteur politique et social de la ville de Boma s’est exprimé à la rédaction de Kongo Média au cours d’une interview exclusive pour le premier numéro de Horizon 2023.

Acteur politique de son état, Christopher Yannick Dintoka se prépare d’aller à l’assaut de la ville de Boma lors des prochaines élections. « Lors de mon dernier meeting tenu à Boma, j’avais annoncé ma candidature à la députation ».

Cet acteur politique et cadre du Mouvement Chrétien pour la Solidarité à la Démocratie (MCSD), estime que pour y parvenir il faut un vote consciencieux sur des personnes consciencieuses qui, ont des idées et qui peuvent apporter quelque chose.

A la population de Boma qui croit que le changement est possible, et cela passera par le vote, Christopher Yannick Dintoka, appelle ses futurs électeurs d’aller se faire enrôler massivement.

« Les élections passent par la révision du fichier électoral et l’enrôlement des électeurs. Je crois que ceux de kilomètres 8 peuvent s’enrôler dans les centres CBCO, Luwawanu, Maman Luzingu parce que cette partie est territorialement dans la ville de Muanda afin de bénéficier notre élection ».

Des actions prioritaires une fois élu député à Boma ?

La ville de Boma est en crise économique et sociale, Christopher Yannick Dintoka compte mettre en contribution ses compétences et ses relations ainsi que son carnet d’adresses pour relever le défi de cette ville portuaire.

Pour lui, « Boma est une petite ville qui dépend essentiellement de son mouvement avec le port. Puisque l’économie est mouvement partant de la rotation qui se fait au port maritime. Mon cheval de bataille est de booster la République par son gouvernement et le comité de la Société Commercial de Transports et de Ports (SCTP), à renouveler l’outil de travail comme ça été fait à la Congolaise des Voies Maritime (CVM) ».

Il a par ailleurs fait remarquer qu’après la libération du secteur maritime par le Gouvernement de la république, le port de Boma est en concurrence déloyale n’ayant pas l’outil pour compétir avec le secteur privé.

« Aujourd’hui un bateau peut accepter d’accoster à Matadi dans un port privé qui décharge 80 containers à l’espace de 4 heures du temps mais au port de l’État ou mieux de la SCTP surtout celui de Boma ne fera pas au tant pour 10 containers. Donc, aucun armateur, aucun investisseur dans ce domaine ne viendra accoster à Boma. Et, c’est le manque à gagner qui suit ».

En second lieu le natif de Boma veut assurer l’encadrement de l’agriculture artisanale, aussi industrielle qu’elle soit. Et pour bénéficier de l’encadrement de l’État, Christopher Yannick Dintoka préconise une proposition de loi qui viendra appuyer ou mieux organiser ce secteur.

Il convient de signaler que de par son statut d’acteur politique et social Christopher Yannick Dintoka, a, depuis 2014 travaillé sur plusieurs projets dans le domaine social notamment avec le raccordement en eaux potables et en électriques ainsi que d’autres actions en faveur de la jeunesse de la ville de Boma.

Dady Frez Kitoko & Lionel Nsiesi

Articles similaires

Jacques Kiazolua poursuit l’opération « Zéro Kuluna » à Kisantu

Le ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité du Territoire et de la Décentralisation, Jacques Kiazolua Mavakala, s’est rendu à Kisantu le samedi 5 décembre 2025. Il a visité les quartiers Carrière, Wombo, Kimbondo, Mfuki et Wete, concernés par l’opération « Zéro Kuluna » lancée fin novembre dernier.

Ce qu’il faut comprendre du report de la plénière de recevabilité du Budget 2026 du Kongo Central

L’Assemblée provinciale a pris acte de la sollicitation de report de la plénière sur la poursuite de l’examen du Budget 2026. Vendredi, après un échange et un débat où vingt-trois (23) députés ont soulevé des préoccupations et recommandations, le Gouverneur a sollicité 45 minutes pour y répondre, mais la plénière a finalement été reportée au lendemain.

Accord RDC-Rwanda à Washington : Eric Lubamba appelle Kinshasa à la vigilance sur la mise en œuvre et les enjeux économiques

Les Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont signé un accord de paix ce jeudi 4 décembre 2025 à Washington, bien que des combats intenses se poursuivent sur le terrain dans l'Est de la RDC. La rencontre, qualifiée de « grand miracle » par le Président américain, s'est déroulée dans une atmosphère de prudence, les deux chefs d'État n'ayant pas échangé de poignée de main. Le notable Éric Lubamba appelle Kinshasa à la vigilance sur la mise en oeuvre de cet accord et les enjeux économiques.

RDC–Rwanda : sous l’égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix (RFI)

Donald Trump, ainsi que les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, ont signé, jeudi 4 décembre 2025 à Washington, un accord de paix, alors que d’intenses combats se poursuivent sur le terrain. Le président américain a parlé d’un « grand miracle », tandis que les présidents congolais et rwandais ont adopté un ton plus prudent. Ils n’ont échangé aucune poignée de main. Article tiré de Radio France Internationale.

Que faut-il entendre par l’expression « Camp de la Patrie » ? (Analyse de Pierre Anatole Matusila)

Dans le contexte congolais contemporain, marqué par des crises sécuritaires récurrentes dans l’Est, des tensions politiques persistantes et un sentiment de fragilité institutionnelle, l’expression « Camp de la Patrie », popularisée par Martin Fayulu, attire l’attention par sa force symbolique. Réflexion de Pierre Anatole Matusila.

Kongo Central : l’Assemblée provinciale et le Gouvernorat réfutent l’idée de la crise

La deuxième réunion inter-institutionnelle au Kongo Central s'est conclue dans la sérénité ce mercredi 27 novembre à Matadi. Elle a réuni les membres du nouveau bureau de l’Assemblée provinciale et le Gouverneur de province pour marquer la volonté affichée d'apaisement après des semaines de tensions. A l’issue de cette rencontre, les deux institutions ont réfuté l’idée d’une quelconque crise en province.