Urgent : Guy Bandu élu Gouverneur du Kongo-Central

Le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza Lunda, est arrivé ce jeudi sur le site du pont-ville à Boma. Cette visite fait suite à l’effondrement de l’ouvrage, survenu mercredi après de violentes pluies, et qui a provoqué des dégâts considérables. Il est accompagné des responsables du secteur routier et de deux élus nationaux de cette ville.

La ministre des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale, Ève Bazaiba Masudi, se rendra ce jeudi 11 décembre à Boma, au Kongo Central, pour évaluer la situation sur place et coordonner l’aide urgente du gouvernement congolais.

La plénière prévue ce jeudi est annulée. Le bureau de l’Assemblée provinciale du Kongo Central a décidé de reporter au lundi 15 décembre la poursuite du débat sur le projet d’édit budgétaire 2026, présentant ses excuses aux députés provinciaux pour ce désagrément.

L'Assemblée nationale a été saisie ce mercredi concernant les inondations qui ont endeuillé la ville de Boma à la suite des pluies diluviennes qui ont frappé la ville portuaire. La députée nationale élue de cette circonscription, Marie-Josée Niongo Nsuami, a introduit une motion d’information au Parlement pour alerter sur l'ampleur de la catastrophe.

La ville de Boma est de nouveau submergée. Plusieurs quartiers sont sous l’eau après la grande pluie qui s’est abattue dans la matinée de ce mercredi 10 décembre. La ville portuaire a, une fois de plus, révélé un visage désolant. Une dizaine des personnes sont mortes après l’effondrement de l’ancien pont-ville qui a cédé à la pression des eaux.

La peur du fédéralisme chez certains congolais est infondée. Elle masque le sentiment d’une élite aux abois qui s’accroche désespérément à la centralisation du pouvoir, seule garantie de sa survie politique et d’enrichissement illicite. L’argument avancé, qu’elle croit imparable, est que le fédéralisme contribue à la balkanisation d’un pays multiculturel et exacerbe le phénomène ethnique. Cet argument est une absurdité, voire une perversité. Il dénote de la méconnaissance criante de ce mode de gestion du pouvoir. Réflexion de Pierre Anatole Matusila, président général de l’ABAKO et président honoraire de l’Assemblée provinciale du Kongo Central.