Le chef-lieu de la province du Kongo-Central a fait face à d’énormes embouteillages, le samedi 19 mars, 24 heures après la suspension de la grève des transporteurs routiers de l’axe Kinshasa – Matadi.
Les principales routes Kinkanda et Kinshasa étaient bombées des gros véhicules. Un afflux important des véhicules a rendu la circulation impraticable dans les artères de la ville portuaire juste après la levée de la grève déclenchée le lundi 14 mars dernier. Pendant quatre jours, aucun véhicule poids lourd ne pouvait circuler sur mot d’ordre des grévistes.
Une situation peu confortable pour ses usagers : « Je suis obligé de faire demi-tour et emprunter une autre ligne. Je ne peux jamais accepté d’être bloqué dans un embouteillage de plus de 2 heures du temps pour une course de 2.000fc (1$) » s’inquiète un chauffeur taxi retrouvé sur le rond-point M’Zee (Ex 24 novembre) obligeant ses clients de descendre pour chercher un autre moyen de transport.
Sur le tronçon allant du supermarché Régal au port MGT en passant par le rond-point Kinkanda et RTNC, une longue file d’attente des camions remorques est observée. Certains chauffeurs attendent leur tour pour le chargement au port MGT mais d’autres quittent le port pour se rendre à Kinshasa.
Plus loin encore entre la place Coca-Cola et Mvuadu (la sortie de la ville) c’est le même constat. Des conducteurs se lassent de la journée qui est presque perdue : « Je préfère aller garer ma voiture au lieu de continuer à travailler. Je ne sais plus quelle route à prendre pour bien travailler », rétorque un autre chauffeur stationné vers A15.
Depuis un temps la ville de Matadi est plongé dans des terribles bouchons. Enfin de les éviter au quotidien, des voix se lèvent pour exiger l’élargissement des routes principales et secondaires de la ville de Matadi ainsi que la création d’autres voies à travers les agglomérations qui naissent.
Reagan Nsiese