Radio

Songololo : par manque d’eau, le bâtiment du tribunal de paix en état d’abandon

Construit en 2018 sur financement du Bureau Central de Coordination (BCECO), le nouveau bâtiment du tribunal de paix de Songololo n’a jamais été utilisé. Selon un greffier de cette instance judiciaire qui a requis l’anonymat, plusieurs causes font que depuis son érection cette bâtisse n’a jamais été exploitée notamment le manque d’eau pour les toilettes […]

Construit en 2018 sur financement du Bureau Central de Coordination (BCECO), le nouveau bâtiment du tribunal de paix de Songololo n’a jamais été utilisé.

Selon un greffier de cette instance judiciaire qui a requis l’anonymat, plusieurs causes font que depuis son érection cette bâtisse n’a jamais été exploitée notamment le manque d’eau pour les toilettes et équipements de bureau.

« Pour le moment nous tenons des audiences foraines à Kimpese où nous avons des infrastructures qui répondent aux besoins sanitaires », a-t-il renchérit.

Une situation qui créée des frustrations parmi les paisibles citoyens vivant dans les secteurs de Bamboma, Pala Bala et Luima qui, hier pouvaient même à vélo rejoindre Songololo pour répondre à une quelconque invitation du tribunal de paix.

IMG 20221002 WA0058

Par ailleurs, le Coordonnateur adjoint de l’Union pour le développement de Songololo (UDESO), Maître Emery NKIAMBOTE, appele les autorités compétentes à procéder au raccordement de l’eau dans le chef-lieu de Songololo. Le souci est d’aider les agents du tribunal de paix de cette entité d’utiliser ce bâtiment qui a coûté beaucoup d’argent au gouvernement de la République.

Notons par ailleurs que plusieurs services de Songololo ont été ramenés à Kimpese dû au manque criant d’eau et d’électricité.

Dady Frez Kitoko

Articles similaires

Récurrence des incendies à Matadi : le plaidoyer de Jean Mbutu Makaya pour des mesures radicales

La sécurité de la ville portuaire de Matadi est une nouvelle fois mise à l’épreuve par la récurrence des cas d’incendies. Ce phénomène, dont le dernier événement en date est l’explosion d’un camion-citerne le week-end dernier, fait du chef-lieu du Kongo Central un véritable théâtre des incendies depuis plusieurs mois. Ceci alerte les experts de la protection civile et de la sécurité.

Kisantu : peine de mort requise contre les “Kuluna” auteurs des affrontements du 17 novembre

Le Tribunal de Grande Instance d'Inkisi a rendu un verdict ce mardi 18 novembre, à la suite des actes de violence et de pillage commis par des groupes de délinquants organisés, localement appelés "Shopicho" et "Les Américains".

Insécurité à Madimba : la délinquance fait chuter Kisantu dans le chaos

Depuis la mutation d'un ancien commandant de la police, la cité de Kisantu est retombée dans la violence des gangs, au point que ces derniers opèrent en plein jour sans intervention policière. Face à des forces de l'ordre accusées d'inaction et d'exigences abusives, la population exaspérée réclame le rappel immédiat du commandant en place.

Madimba : un nouveau magistrat au coeur d’un scandale judiciaire

Un jeune leader, Raman Bitompo, a été arrêté et incarcéré après s'être rendu au parquet de Madimba pour porter plainte contre un commandant de police. Contre toute attente, le plaignant s'est retrouvé accusé et emprisonné suite à une intervention controversée d'un magistrat, ce qui soulève des interrogations sur l'administration de la justice dans la province du Kongo Central.

Matadi : le conseiller communal Chito Boungwalanga Mazo Patience alerte sur l’état alarmant des écoles de Nzanza

Le conseiller communal de Nzanza, Chito Boungwalanga Mazo Patience, a effectué une descente sur le terrain pour évaluer l’état de quelques infrastructures scolaires de sa commune. Son constat est alarmant et révèle un délabrement avancé qui nécessite une intervention urgente des autorités pour garantir la sécurité et la qualité de l’enseignement des élèves.

ISIPA Matadi : un étudiant exclu d’un an pour pratique de la bleusaille

L’ISIPA Matadi applique avec une rigueur exemplaire la politique de tolérance zéro du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) contre la bleusaille, et cette fermeté porte déjà ses fruits. L'étudiant exclu a porté sa main sur un nouveau venu pour refus d'obtempérer à son instruction.