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Kisantu : les agriculteurs sensibilisés sur les maladies virales du manioc

La campagne de sensibilisation sur les maladies du manioc dénommée “Ensemble sauvons notre manioc” poursuit son bonhomme de chemin dans la province du Kongo Central. Après Kimpese, c’était le tour de la cité de Kisantu ce vendredi 13 janvier 2023 où l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique et ses partenaires, d’être choisi comme […]

La campagne de sensibilisation sur les maladies du manioc dénommée “Ensemble sauvons notre manioc” poursuit son bonhomme de chemin dans la province du Kongo Central. Après Kimpese, c’était le tour de la cité de Kisantu ce vendredi 13 janvier 2023 où l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique et ses partenaires, d’être choisi comme cité pilote pour tirer la sonnette d’alarme face au fléau agricole qui touche la culture de Manioc.

Tout a commencé par une caravane qui est parti du Tribunal de paix de Madimba au marché de Kinkoka avec comme point de chute l’enceinte du point focal PAPAKIN/Inkisi afin de sensibiliser les agriculteurs, paysans et autres partenaires sur les maladies virales du manioc.

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Caravane avant le début de la cérémonie.

Dans son exposé, Docteur Tony Bakelana Zeyimo, Directeur Pays de WAVE-RDC Ouest, a expliqué les différentes maladies du manioc dont la plus répandue et connue est la “mosaïque” et d’autres encore méconnues du public mais qui, sont déjà en action. Pour éviter toute destruction du manioc, les agriculteurs devraient en savoir plus sur ce qui ronge la culture de manioc.

« Le manioc est un produit capital pour notre vie car il contribue grandement à notre alimentation et il est important de veiller sur sa production. Etant donné que la présence de plusieurs maladies du manioc affaiblissent son rendement ce qui est à la base d’énormes conséquences notamment la diminution de la quantité, l’augmentation du prix et parfois rareté de la chikwangue », a-t-il dit.

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Échantillon d’une plantation de Manioc présenté avec joie par une bénéficiaire de la sensibilisation.

Il a par ailleurs proposé des pistes des solutions aux producteurs notamment, l’utilisation des boutures saines non seulement pour avoir des bons produits mais aussi à se faire accompagner par des experts dont l’INERA, un partenaire fiable.

Les participants à cette activité ont été outillés sur l’emploie des engrais chimiques qui pour, Dr Tony Bakelana, n’est pas mauvais mais, cela dépend de la manière avec laquelle ils sont utilisés. A cela s’ajoute d’autres sages conseils et recommandations louables adressés aux cultivateurs sur le bienfait du Manioc.

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La joie des femmes maraîchères lors de la sensibilisation.

Après une série des questions et réponses, l’activité a été bouclée par une pièce théâtrale et une scénette sur l’importance de l’accompagnement des producteurs agricoles par l’INERA pour une bonne pratique de l’ agriculture.

Cependant, des mémorandums ont été lus par les paysans, vulgarisateurs, producteurs de manioc et autres associations en déplorant le manque d’accompagnement de l’Etat et des services habiletés capables de changer la donne, le manque d’équipements de transformation de leurs produits et autres.

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Rappelons que Face aux menaces virales du manioc et les autres dégâts causés par des bactéries et des champignons, le Centre Régional d’Excellence pour les phytopathogènes transfrontaliers (WAVE, Central and West African Virus Epidemiology), a développé, depuis 2015, des mécanismes d’alerte et de surveillance des maladies virales du manioc dans dix (10) pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Nigéria, RDC, Sierra Leone et Togo).

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