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Kisantu : situation tendue après les affrontements entre étudiants de l’UK et de l’ISTM

Dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 avril, des affrontements ont éclaté entre les étudiants l’Université Kongo et de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales à Kisantu dans le territoire de Madimba.

A la base, les étudiants de l’Université Kongo précisément ceux du Home “Génie” ont agressé, quelques jours avant, un étudiant de L1 de l’ISTM. Ce dernier a été confondu à un voleur par ses bourreaux jusqu’à ce qu’il soit violemment tabassé et brûlé avec du fer à repasser.

Furieux de l’acte dont a été victime leur collègue, les étudiants de l’ISTM sont allés brûler le Home Génie. « La bagarre a commencé vers 23:50 et jusqu’à 4 heures du matin la situation était toujours tendue malgré l’intervention de la police », témoigne un habitant.

La tension est montée d’un cran d’autant plus que des affrontements ont été signalés entre étudiants de ces deux institutions académiques soeurs après cet incident malheureux.

Aux dernières nouvelles, des sources académiques renseignent que la victime n’est pas morte mais se trouverait dans un état critique aux soins intensifs à l’Hôpital Saint Luc.

« Nous sommes un peu confus au sujet de son état de santé. Hier, les autorités de notre Alma mater quand elles sont entrées pour constater l’état de santé de notre collègue, à leur sortie, elles nous ont dit qu’il allait bien mais nous n’avons pas crû à cela. Nous avons voulu avoir la vidéo qui montrait que notre collègue est en vie, malheureusement on nous a brandis seulement la photo qui, malheureusement à notre avis n’était pas authentique. Nous ne savons toujours pas si le collègue est mort ou pas », a indiqué un étudiant de l’ISTM trouvé à l’hôpital Saint Luc.

La police a du intervenir en tirant plusieurs coups de balle pour tenter de maîtriser les deux camps. D’après la même source, la situation est toujours tendue d’autant plus que la cité de la gare où se situe les homes est sous contrôle. De part et d’autre les mouvements des étudiants sont surveillés.

Rédaction

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