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Incendie de la SODAC à Kisantu : « Nous devons à présent chercher à reconstruire cet établissement » Mgr Jean-Crispin Kimbeni

Monseigneur Jean-Crispin Kimbeni Ki-Kanda, évêque du diocèse de Kisantu s’est exprimé au sujet de l’incendie qui a ravagé le bâtiment administratif et industriel de la Société de Distribution d’Arts graphiques en République Démocratique du Congo (SODAC). C’était au cours d’un point de presse qui l’a animé le vendredi 14 juillet devant le bâtiment incendié. Accompagné […]

Monseigneur Jean-Crispin Kimbeni Ki-Kanda, évêque du diocèse de Kisantu s’est exprimé au sujet de l’incendie qui a ravagé le bâtiment administratif et industriel de la Société de Distribution d’Arts graphiques en République Démocratique du Congo (SODAC). C’était au cours d’un point de presse qui l’a animé le vendredi 14 juillet devant le bâtiment incendié.

Accompagné des responsables de la SODAC, de l’Atelier d’Application Kukiele et de la Centrale d’Achats et d’Approvisionnements en Médicaments Essentiels de Kisantu (CAAMEKI) installés dans la même cour, l’évêque du diocèse de Kisantu a clarifié l’opinion sur ce drame.

Jean-Crispin Kimbeni Ki Kanda a exprimé son regret suite à cet événement malheureux qui a frappé un des patrimoines importants du diocèse qu’il dirige. « Ce qui est arrivé est difficile à expliquer, mais comme on peut le voir, un incendie a été constaté la nuit du lundi à mardi dernier dont la nature reste inconnue jusqu’à présent car les enquêtes sont en cours », regrette-t-il.

Le prélat catholique dit ne pas être découragé après cet incident. Il invite la communauté à réfléchir sur les possibilités de rebâtir cette entité qui ne servait pas qu’uniquement à l’Église.

« C’est vrai que nous avons perdu beaucoup de biens matériels, à cela s’ajoute la perte de plusieurs documents et archives. En tant que pasteur, cet événement peut nous appeler à comprendre ce que le Seigneur voulait nous enseigner. En toute circonstance, rendrons grâce au Seigneur, certes c’est difficile mais nous devrons à présent chercher à reconstruire cet établissement car, SODAC n’est pas morte, déjà si chaque famille apporte même un sac de ciment au lieu de passer notre temps à regretter et à être attentiste nous pourrions déjà avancer », a ajouté Mgr Kimbeni.

Des enquêtes en cours

L’évêque de Kisantu invite la population à ne pas se fier aux rumeurs en attendant les résultats des enquêtes par les services mis en place tout en appelant la communauté ecclésiastique à ne pas se laisser décourager. La reconstruction de ce bâtiment sera réaliste par la contribution de chaque personne.

Pour sa part, l’Abbé Adelbert Mbueno, Gérant de la SODAC, a fait savoir que les mesures sécuritaires étaient bien prises pour éviter ce genre de dégâts.

« Nous devrons attendre la fin des enquêtes pour élucider les vraies raisons de l’incendie parce que les disjoncteurs places dans le bâtiment devraient sauter en cas de court-circuit électrique, dommage que les extincteurs qui pouvaient servir de secours se sont retrouvés à l’intérieur du bâtiment pendant que le feu avait déjà été propagé et qui a causé le retard dans l’intervention », a-t-il expliqué.

En attendant les résultats des enquêtes devront permettre aux gestionnaires d’établir un état des lieux en quantité et en valeur sur les dégâts enregistrés; les différents sinistrés ont tout de même lancé un cri d’alarme à l’État congolais pour une éventuelle aide afin de faire face à cette circonstance malheureuse.

Pour rappel, dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 juillet dernier, un grave incendie s’était déclaré au bâtiment de la SODAC, une des premières imprimeries en RDC créée depuis 1901 sous l’appellation de l’Imprimerie Saint Ignace (ISI).

La même infrastructure abritait l’Imprimerie de l’évêché, le nouveau département numérique de ladite firme lancée récemment pour l’impression notamment, des bâches et T-shirt, l’Atelier d’Application Kukiele (ADAK) qui servait à la transformation et à la pratique aux élèves et aux stagiaires pour des recherches agroalimentaires dont le laboratoire a été épargné de la flamme mais, a vu sa minoterie partir en fumée; et la Centrale d’Achats et d’Approvisionnements en Médicaments Essentiels de Kisantu (CAAMEKI) qui desservait seize (16) zones de santé dont six (6) de la Lukaya et dix (10) des Cataractes.

Lionel Nsiesi et Junias N’gogo

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