La ville portuaire de Matadi va accueillir du 26 au 28 octobre prochain la deuxième édition du Salon du Livre du Kongo Central (SALIK). La confirmation a été faite à la presse ce lundi 16 octobre par les organisateurs au cours d’une matinée d’information et d’échange ténue à Matadi.
Le SALIK est un évènement culturel qui réunit plusieurs acteurs du monde littéraire à savoir: écrivains, éditeurs, passionnés et curieux de la littérature et du livre. Son président Alegria Mpingani a signifié que partout dans le monde, il existe des organisations ayant trait à la culture à travers les salons internationaux. Malheureusement, le constat est amer en République Démocratique du Congo où activité semble être oubliée.
« Nous pouvons dire que l’État congolais ne propose pas même une manifestation littéraire dans ce pays, voire dans les provinces il n’y a pratiquement rien. Aucune activité qui pourra promouvoir la littérature et des auteurs locaux, d’où l’initiative de pouvoir organisé le SALIK », a-t-il déclaré. Il a fait appel à la population Matadienne et des villages environnants de s’imprégner de cette activité de grande envergure.
Quant à Ben Kamand, écrivain et coordonnateur du festival Buku a pour sa part remercié et salué l’organisation du SALIK. Il estime que se sont des opportunités très rares en RDC d’où l’idéal pour eux est d’organiser plusieurs salons dans toutes les provinces. Dans cette édition, Kamand est l’un des accompagnateurs de l’événement au niveau de la programmation.
La particularité de la deuxième édition c’est la présence féminine qui sera à l’honneur. C’est dans cette optique que Christian Gombo, Éditeur et écrivain a lancé un message à toutes les femmes surtout avec la participation de Grâce Bilola spécialiste des œuvres littéraires liées à la femme.
Pour rappel, la première édition du SALIK a eu lieu à Mbanza-Ngungu du 27 avril au 1e mai 2022, et la deuxième quant à elle, se tiendra à Matadi du 26 au 28 octobre de l’année en cours avec comme thème : « la littérature, vecteur d’identité de paix et de cohésion nationale ».
Fabrice Manzambi
