Après avoir été éveillées par le réseau des congolais engagés “Pona Congo”, section Kongo Central, les femmes de la cellule Kumbi-Mbengo au quartier Révolution à Mbanza-Ngungu ont organisé, mercredi 18 octobre, un sit-in devant le bâtiment administratif du territoire de Mbanza-Ngungu pour réclamer l’eau potable.
Écriteaux en mains « Kumbi veut de l’eau ; ce n’est pas un pas un don, mais un droit ; l’eau, c’est la vie » en signe de réclamation de leurs droits, les femmes de cette cellule veulent voir clair pour cette situation qui ne cesse de perdurer.
Elles ont lu un mémorandum adressé au gouverneur de province tout en s’appuyant sur l’article 48 de la Constitution qui garantit le droit à l’eau potable.
L’administrateur du territoire assistant de Mbanza-Ngungu Salomon Mudekoko, a rassuré ces femmes que les démarches sont en cours en ce qui concerne la desserte en eau potable dans cette partie de Mbanza-Ngungu qui, démographiquement ne cesse de s’agrandir.
Le point focal de Pona Congo au Kongo Central Dieu Lelo Makindila pour sa part salue l’engagement de ces femmes qui, selon lui, est le fruit de la sensibilisation dudit réseau dans la cellule Kumbi-Mbengo au cours de laquelle, ces dernières se sont décidées de se lancer à la recherche des solutions de leur cellule.
Il a souligné qu’il ne s’agit pas d’une démarche d’accompagnement de Pona Congo, mais plutôt ces femmes se considèrent elles-mêmes membres de Pona Congo après la sensibilisation qui a été faite à leur intention sur le contrat social. Après cette sensibilisation de Pona Congo, les femmes de Kumbi-Mbengo ont décidé se regrouper dans un comité en vue de militer pour le développement de ce coin de la cité de Mbanza-Ngungu.
Signalons que la cellule Kumbi-Mbengo fait face à plusieurs défis notamment la desserte en eau potable et énergie électrique, le transport et tant d’autres besoins. A noter que Pona Congo est une structure des passionnés du Congo qui défend 4 valeurs principales dont l’engagement, la responsabilité, l’auto-prise en charge communautaire et l’unité.
Frédéric Nkedi