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RDC : Satisfecit de Me Prudence Nkenge après sa participation à la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines

La ville de Dar-Es-Salam en Tanzanie a accueilli, du 09 au 11 octobre 2023, la conférence internationale sur les mutilations et les excisions génitales féminines. Cette deuxième rencontre du genre a connu la participation des hommes et femmes venus de plusieurs pays dans le souci de combattre ce fléau qui touche des millions des femmes […]

La ville de Dar-Es-Salam en Tanzanie a accueilli, du 09 au 11 octobre 2023, la conférence internationale sur les mutilations et les excisions génitales féminines. Cette deuxième rencontre du genre a connu la participation des hommes et femmes venus de plusieurs pays dans le souci de combattre ce fléau qui touche des millions des femmes du monde entier.

La jeunesse congolaise était représentée à cette conférence par Maître Prudence Nkenge Nsimba, deuxième Vice-présidente du parlement des jeunes de la République Démocratique du Congo et fille Ne kongo. De retour à Matadi, elle salue l’éveille de la jeunesse du Kongo Central qui prend l’élan de participer à des grandes rencontres internationales.

« C’est depuis le 15 septembre 2023 que j’ai reçu l’invitation de la commission de l’Union Africaine en collaboration avec le gouvernement tanzanien pour prendre part à la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines. Cette dernière demandait l’implication des jeunes de l’Union Africaine afin de lutter contre cette pratique des mutilations génitales féminines. J’étais la seule à représenter la jeunesse congolaise, mais aussi une délégation de la cellule de lutte contre la pédo-criminalité et la super criminalité dont le siège se trouve au ministère de la justice à Kinshasa pour représenter le pays ».

Elle ajoute que :

« Ces pratiques qui portent atteinte à l’intégrité physique de la jeune fille du côté de son organe génital est une sorte de discrimination qui existe entre les hommes et les femmes. Aussi, une façon d’ôter la dignité de la jeune fille ».

Bien évidemment dans la province du Kongo Central ces pratiques ne sont pas fréquentes avec un taux de plainte très faible, la mutilation est plus remarquable dans la partie Est du pays, dans des zones de conflit. Mais la RDC signe des avancées significatives dans la réduction des pratiques de mutilation avec l’arrivée du Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles et de guerre (FONAREV).

Me Prudence Nkenge n’a pas manqué de remercier tous ceux qui l’ont accompagné pour prendre part à cette activité. Allusion faites aux autorités de la province.

« Je remercie toutes les autorités de la province du Kongo Central qui se sont impliquées pour la réussite de cette activité. De façon particulière, je remercie le Gouverneur de la province, Dr Guy Bandu Ndungidi, champion de la vision du chef de l’Etat, qui m’a accompagné. Si j’ai pris part à cette conférence c’est grâce à l’appui financier total du gouvernement provincial. C’était pour moi un honneur de représenter le pays ».

Et de conclure :

« Avec le programme conjoint de l’Union Africaine, à l’horizon 2030, l’idéal est d’atteindre zéro cas des mutilations génitales féminines en Afrique et au niveau international. À l’issue des assises, une des recommandations est la création de la première Convention internationale des jeunes africains qui luttent contre les mutilations ».

Il faut noter que le déplacement pour Dar-Es-Salam a permis à Me Prudence Nkenge d’échanger sur le sujet avec d’autres jeunes du continent. A son tour, elle prévoit organiser des ateliers de restitution pour partager cette expérience avec les autres jeunes de la province en particulier et du pays en général.

Reagan Nsiese

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