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Libération des étudiants à Kisantu : « Nous craignons que ces rixes soient à l’avenir entre les natifs d’Inkisi et les étudiants » (Mme Vernette Mundele)

Mme Vernette Mundele, coordinatrice du de l’ONGD Groupe des Volontaires Animés au Développement (GROVAD) et présidente de la structure les Amis(es) de Vernette Mundele, a réagi après la libération provisoire des étudiants auteurs des troubles enregistrés dernièrement à Kisantu entre l’UK et l’ISTM.

Selon cette juriste de formation, les étudiants de deux institutions ont toujours vécu en paix et en harmonie depuis des décennies. « J’en suis témoin étant natif d’Inkisi (Gare ). Il y a toujours eu un lien fort entre eux mais aussi avec la population d’Inkisi. Ils vivent ensemble dans différents homes et évoluent dans le même domaine qu’est la santé », a-t-elle fait savoir.

Réagissant aux tensions qui prennent des proportions inquiétantes entre étudiants à Kisantu , Mme Vernette Mundele indique que les habitations appelées communément “Home” ont comme propriétaires les natifs d’inkisi. Ce qui revient à dire que les vraies victimes, c’est d’abord cette population qui voit ses parcelles vandalisées, les glaces des voitures cassées, leurs biens volés et tant d’autres.

Elle appelle les étudiants au respect des lois établies afin que la paix règne.

« Nous craignons que ces rixes soient à l’avenir entre les natifs d’Inkisi et les étudiants. J’appelle donc tous les étudiants au calme et au respect des lois établies afin que règne la paix et la tranquillité à Inkisi », a déclaré Mme Vernette Mundele.

Quant à ces affrontements entre étudiants, la coordinatrice du GROVAD dit ne pas comprendre la stratégie des autorités qui n’arrivent pas à contenir, à prévenir de tels comportements. A cet effet, elle demande ainsi aux politiques de laisser la justice travailler librement sur ce dossier en vue de préserver sa bonne image. « Demandons aux politiques de laisser la justice travailler librement sur ce dossier afin de préserver son image ».

A noter que les neuf étudiants dont huit de l’Université Kongo et un de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales, poursuivis par le Tribunal de Grande Instance d’Inkisi pour destruction des biens meubles et immeubles, incendie volontaire, vol qualifié, coups et blessures et destruction méchante ont été libérés ce mercredi 1e novembre de la prison centrale de Kasangulu.

Cette demande de mise en liberté provisoire était introduite par le collectif d’avocats des prévenus à l’issue de la première audience organisée le lundi 30 Octobre dernier à Kasangulu par le Tribunal de Grande Instance d’Inkisi. Ce dernier avait statué sur l’audition de quelques prévenus concernant les faits qui leur sont reprochés.

Frédéric Nkedi

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