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Kongo Central : deuxième jour de manifestation contre l’insécurité à Kimpese

La situation se détériore davantage à Kimpese dans le territoire de Songololo, à 150 km de Matadi. C’est le deuxième jour des manifestations de la population face à l’insécurité grandissante qui sévit dans cette partie de la province du Kongo Central. Comme hier lundi 29 janvier 2024, les manifestations ont encore repris dans la journée […]

La situation se détériore davantage à Kimpese dans le territoire de Songololo, à 150 km de Matadi. C’est le deuxième jour des manifestations de la population face à l’insécurité grandissante qui sévit dans cette partie de la province du Kongo Central.

Comme hier lundi 29 janvier 2024, les manifestations ont encore repris dans la journée de mardi. La situation s’est dégénérée dans la matinée où des étudiants et d’autres manifestants réclamaient le décès d’un des leurs.

La population ne décolère pas malgré l’appel au calme lancé par les autorités provinciales. Lundi tard dans la soirée, le Ministre provincial de l’Intérieur a, dans un communiqué, appelé la population au calme faisant un premier bilan de trois décès dont un policier, de trois blessés graves et huit blessés légers.

Vu la tension qui a régné toute la journée du mardi ce bilan pourrait être revu à la hausse. Des images qui circulent dans les réseaux font état de deux policiers lynchés, des postes de police saccagés et incendiés notamment le sous-commissariat du Quartier 4 IME. Dans la foulée, la résidence du numéro un de la police, Major Zizi a été saccagée et incendiée par la population en furie.

En toile de fond de ces revendications sporadiques qui ne cessent de gagner du terrain, c’est la situation sécuritaire devenue préoccupante dans la cité. Une journée ville morte organisée par la structure « Kimpese Unis » est à l’origine de ces échauffourées.

Les habitants déplorent l’inefficacité des autorités qui pour certains, seraient des mèches avec ces criminels. « On en a marre ! Comment expliquez-vous que des bandits armés commencent à opérer même au sein des hôpitaux, extorquant les biens des malades et des patients ? Je pense que les autorités sont derrière ça », lance-t-il.

Il faut signaler que des équipes de la Police et de l’armée sont venues en renfort à la police locale pour rétablir l’ordre.

Reagan Nsiese

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