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Kongo Central : Cinq morts dans un accident de circulation sur la RN1

La Province du Kongo Central assiste depuis quelques temps à un spectacle qui peut pousser à admettre que les jeunes, sont entrain de banaliser la mort. Les groupes des jeunes gens, venant généralement de Kinshasa, arrivent chaque week-end avec des motos neuves au Kongo Central, au motif de faire le rodage rapide pour les mettre en circulation.

L’idée en soi, n’est pas mauvaise. Mais, ces jeunes laissent les observateurs perplexes lorsqu’on constate la vitesse avec laquelle ils roulent, sans une moindre conscience de ce que cela peut causer sur leur propre vie et dans l’indifférence totale des normes de circulation routière.

Pour ce qui concerne le seul tronçon compris dans le Territoire de Madimba, le plus souvent ces cas arrivent vers le collège Mbansa Mboma, Kikulukuta (Tata Gonda), Mbuba, Kavuaya armée du salut, virage Mbuela Lodge.

Ce dimanche 28 avril 2024, c’est au niveau de la vallée Nianga, un autre endroit très meurtrier même pour les véhicules. Il sépare l’agglomération de Kikonka à celle de la gare où cinq personnes ont perdu la vie, mort provoquée par la mauvaise conduite du moto cycliste en rodage qui revenait de Kinshasa.

Arrivé à cet endroit où il y a d’ailleurs un virage, il a voulu dépasser un long véhicule poids lourd. C’est dans cette manœuvre qu’il est allé percuter une autre moto venant en sens inverse avec une dame passagère. Ce choc, s’est terminé dans le véhicule poids lourd. Bilan : cinq morts.

Au vu de la répétition de ces cas, il est plus que temps que l’on puisse envisager les mesures pour réduire ces accidents.

Certaines personnes approchées pensent que les autorités puissent instruire sévèrement la police de circulation routière afin qu’elle soit très catégorique, en exigeant absolument tous les papiers que doit détenir une moto dont la plaque, assurance, le permis de conduire et autres. De ces mesures, pensent-elles, ces motocyclistes en folie pourront se décourager et éviter d’entrer dans la Province du Kongo Central.

Ilain Lumbala

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