La situation sécuritaire dans la ville de Boma devient de plus en plus inquiétante. Face à une criminalité qui ne dit plus son nom, les élus nationaux de cette ville à savoir Marie-Josée Niongo Nsuami et Fils Nicholson Longo Longo se sont entretenus ce mardi 30 Avril avec le Commissaire général de la Police Nationale Congolaise (PNC), Benjamin Alonga Bony, dans son cabinet de travail à Kinshasa.
Les deux élus de Boma ont, ensemble avec le patron de la police en RDC, analysé la situation de la criminalité grandissante qui prend de l’ascendance dans cette ville jadis havre de paix afin de trouver les pistes de solutions.
« Nous sommes allés échanger avec le Commissaire Général de la Police pour rechercher les pistes de solutions par rapport à la criminalité qui devient récurrente dans la ville de Boma. Au début du mois de Mars, nous avons prêté mains fortes à nos fronts avec la dotation des Motorola pour que tous les commandants du commissariat Boma, chefs de quartier aient la possibilité d’échanger et palier au problème d’effectifs en utilisant rationnellement les éléments disponibles. De tout ce qui a été dit, il nous a rassurés d’apporter des solutions. Nous disons à la population que nous sommes ensemble dans le bien et dans le bon et ensemble moi et l’Honorable Longo, c’est la ville de Boma qui gagne », a dit Honorable Marie-Josée Niongo.
Elle poursuit qu’après ce survol, d’autres préoccupations concernant le bon fonctionnement du commissariat urbain de la PNC Boma ont été abordées notamment les frais de fonctionnement (administration, mobilité insuffisante, problème de carburant, entretien et réparation, la logistique d’intervention et de protection) et la présence à Boma des personnes suspectes accusées par la population de promouvoir la criminalité et leur mise hors d’état de nuire.
Estimant que ces échanges ont été très riches, bénéfiques et prometteurs d’espoir pour des solutions immédiates pour certaines préoccupations tandis que d’autres attendent des solutions à moyen terme. Une démarche qui témoigne une bonne collaboration à tel enseigne que cela a suscité un satisfecit de la population de Boma qui estime que cette législature ne sera pas comme les autres.
« Dans les temps immémoriaux, on avait des députés de la même circonscription qui ne s’entendaient pas, aussi loin de dialogue mutuel. La politique de crier sur le toit pour le populisme a été rabattue par la législature de la correction. Ces deux représentants des Bomatraciens savent cerner le problème et vont en harmonie à la recherche des solutions à qui de droit », a écrit un habitant en réaction à la publication de l’Honorable Marie-Josée Niongo Nsuami.
Rappelons que la recrudescence de l’insécurité est de plus en plus inquiétante dans la ville de Boma avec des cas de braquages à répétition, vols et tueries. La population vit avec la peur au ventre.
Josué Taty
