Il s’est tenu, vendredi 10 mai 2024, dans la cité côtière de Moanda dans la province du Kongo Central un panel scientifique sur le « changement climatique et la croissance économique ». Une activité organisée par l’organisation non gouvernementale Initiative pour le Développement Local (IDEL en sigle).
Au cours de cette activité, les panélistes généralement des scientifiques se sont penchés sur des thématiques liées à la croissance économique et le changement climatique notamment sur les conclusions du rapport national sur le climat et le développement, les effets des changements climatiques sur la croissance économique, l’exploitation pétrolière et rareté écologique dans la côte atlantique de la RDC ainsi que la contribution économique et sociale du pétrole en RDC et dans la région de Moanda.
Séance tenante, les acteurs de la société civile ont partagé leurs expériences sur le changement climatique et la croissance économique dans le contexte d’exploitation pétrolière avec des thématiques spécifiques liées aux écosystèmes forestiers et les droits en lien avec l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en RDC, la pauvreté, l’ exploitation pétrolière et la rareté écologique dans le Congo océan et enfin les liens entre environnement, changement climatique et moyen de subsistance des communautés locales de Moanda.
« Ce panel vise à promouvoir les réflexions sur les questions liées au changement climatique et des ressources naturelles dans un contexte d’exploitation pétrolière. Le gouvernement congolais a entrepris les démarches pour l’exploitation des blocs dont 27 pétroliers et 3 gaziers, et le Kongo Central en compte trois dont deux se retrouvent dans le territoire de Moanda (dont Matamba-Makanzi et Yema 2). Cela conforte donc notre souhait de tenir cette activité à Moanda, sous format de Panel autour des Experts, des scientifiques et des acteurs de la société civile afin de réfléchir sur cette thématique », a fait savoir Serge Ngimbi, Coordinateur de l’Initiative pour le Développement Local (IDEL).
Il ressort de cette assise des recommandations telles que la sensibilisation des communautés sur la question du pétrole, la transparence et la bonne gouvernance de cette ressource naturelle mais également la mise en place d’un fond de génération future qui pourra suppléer à la période ‘‘d’après pétrole’’.
Signalons que plusieurs couches ont été conviées à ce panel dont les scientifiques, les privés et les organisations de la société civile.
Josué Taty
