En République démocratique du Congo, le débat sur un éventuel changement de Constitution s’est invité sur la table. Lors de sa récente visite en Europe principalement à Paris en France, Félix Tshisekedi a été ouvert et ne s’est pas montré ferme au débat sur la révision de la Constitution.
Autour de ce débat, s’invite le point de vue du Pasteur Jacques Bakulu soutenant l’avis du président congolais, Félix Tshisekedi, qui préconise de mettre en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment doter le pays d’une Constitution digne. Pour lui, l’actuelle Constitution de la RDC ne nécessite pas une simple révision mais un changement radical.
Pour le Coordinateur de l’ONG Centre pour la promotion et l’éducation communautaire (CEPECO) et initiateur de l’association culturelle Congrès des Fédéralistes Républicains (COFER), la Constitution de Luluabourg n’a malheureusement pas été appliquée suite au Coup d’État de Mobutu en 1965 mais récupérée et reconsidérée plus tard, à l’unanimité, par les congolais de père et de mère réunis à la Conférence nationale souveraine. Mais, pour une fois de plus, « elle sera foulée au pied par les ennemis du Congo à San City », poursuit-il.
Il estime par ailleurs que la Constitution de Luluabourg a pris en compte les avis de tous les leaders politiques de la première heure ainsi que des communautés, il se voulait être la réponse même au sous-développement du Pays.
Pour rappel, le 1er mai de l’année en cours, devant la diaspora congolaise réunie à Paris en France, a été sollicité pour un éventuel changement de la Constitution. Félix Thisekedi avait répondu le public en ces termes « Ne faites pas de moi un dictateur », avant d’ajouter : « Cette démarche ne relève pas seulement de mes compétences, mais plutôt de la population à travers ses représentants à l’Assemblée nationale ».
Josué Taty