Le bac moteur qui assure la traversée entre les territoires de Luozi et de Songololo, dans la province du Kongo Central, est de nouveau opérationnel. Il vient d’être remis en service ce lundi 15 juillet 2024.
La population a éprouvé des difficultés pour atteindre les deux rives du majestueux fleuve Congo toute la journée du dimanche et une partie de lundi après que l’hélice du moteur soit tombée en panne après la première traversée.
Les techniciens de l’Office des routes ont dû réadapter l’hélice du petit bac de ‘‘Mpioka’’ qui est déjà hors–service depuis plusieurs semaines. D’après les informations à notre possession, l’hélice du petit bac était renvoyée rapidement à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, pour effectuer cette réparation.
La reprise effective du trafic est intervenue ce lundi aux alentours de 16 heures après la fin des travaux. « Juste à la reprise du trafic, le bac a effectué trois traversée vu le nombre des personnes qui était en attente dans les deux rives. Mais on ne sait si cette réparation va tenir encore longtemps », a dit un habitant de Luozi contacté par Kongo Média.
Cette panne a pénalisé plusieurs commerçants qui empreinte cette cité généralement des vendeurs des fruits et légumes. « Nous avons beaucoup trainé ici avec nos marchandises qui sont périssables au risque de connaitre des pertes », a fait entendre un commerçant, sollicitant une solution durable de la part des autorités concernant ce bac moteur de Luozi.
Pendant la journée, en attendant la résolution de ce problème technique, le seul moyen de transport était l’utilisation d’un hors-bord qui ne pouvait transporter que les personnes sans les marchandises. Contrairement au prix payé pour le bac soit 50 FC par personne celui du hors-bord s’élève à 3500 FC.
Il faut dire que le bac est jusque-là la seule unité flottante qui assure le transport des passagers, marchandises et engins roulants. Il est d’une capacité de 35 tonnes, géré par l’Office des routes, fonctionne tant bien que mal depuis plusieurs mois à cause des pannes au niveau de ses deux moteurs.
Il a été mis en service en 1997, en remplacement de celui qui avait fonctionné durant 41 ans, avant de chavirer en 1995, causant la disparition et la mort de plusieurs personnes. La population sollicite la mise en place d’un nouveau bac d’une capacité de 60 tonnes.