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Kongo Central : Marie Josée Niongo et Nicholson Longo, deux élus de Boma en restitution parlementaire dans leur fief électoral

La salle de fête Nkuangila Lele située en plein centre-ville de Boma a accueilli ce vendredi 02 août une séance de restitution parlementaire de la session de mars, animée conjointement par Marie Josée Niongo Nsuami et Nicholson Fils Longo Longo, deux députés nationaux élus de la circonscription électorale de Boma au Kongo Central.

Devant une foule immense composée de toutes les couches de la population, société civile, membres des partis politiques, entreprises, agents et fonctionnaires de l’Etat, scientifiques, notables et autres, les deux élus ont passé en revue les principaux dossiers traités au cours de la session parlementaire de mars clôturée en juin dernier.

Connue pour son franc parlé, Marie Josée Niongo Nsuami a rebondi sur le programme du gouvernement national adopté au cours de cette session par l’Assemblée nationale.

« Concernant le programme du gouvernement, j’ai formulé des suggestions constructives sur des points liés à la modernisation des infrastructures routières, estimant que la route nationale N°1 nécessite d’être élargie pour pallier aux problèmes d’embouteillages. Mais également de la réhabilitation de la RN12 et RN16 ainsi que des routes de desserte agricole », dit-elle.

Poursuivant son speech, l’honorable Marie Josée Niongo Nsuami a soutenu que lors de la session de mars, la modernisation des ports de Boma et Matadi mettant un accent sur le port en eaux profondes de Banana, la situation du Bac de Luozi et les services de la Congolaise de voies Maritimes (CVM). Concernant le banditisme urbain, l’ancienne Maire de Boma a préconisé l’interdiction de la production, commercialisation et consommation des whiskys en bouteille plastique qui, à l’en croire, détruisent les jeunes.

Évoquant la crise socioéconomique qui sévit à Boma, la première femme à être élue députée nationale dans cette ville a mis un accent sur la relance de la Bralima. Et ce peu avant, de dénoncer la gestion opaque de la redevance pétrolière.

Elle s’est également appesantie sur les rumeurs qui circulaient autour du projet ‘‘ville durable’’, dissipant tout malentendu. Elle a rassuré que près de 350.000 Euros ont été déboursés à deux agences expertes en conception de projets d’aménagements. Il s’agit de G8 et VSI pour mener des études. Ces frais sont en dehors des 50 millions d’euros prévus pour ce projet, auquel la ville de Boma a été choisie comme ville pilote.

Prenant la parole pour sa part, l’honorable Nicholson Fils Longo Longo a évoqué un certain nombre de points liés au programme du gouvernement entre autres l’amélioration du secteur agricole en dupliquant le service national dans tous les territoires, la promotion du tourisme, la construction des infrastructures routières et sportives.

Administrateur à la CVM, le député Nicholson Fils Longo a évoqué la question de la noyade du Doc flottant de cette entreprise publique le 27 Juillet dernier suite au vieillissement de l’engin qui avait totalisé 99 ans d’existence. Ayant fait partie de la commission qui a enquêté sur ce dossier, cet élu de Boma a souligné la nécessité urgente de remplacer le Doc Flottant afin d’assurer les interventions de la CVM dans les unités flottantes.

Signalons que ces interventions ont été suivies par un jeu de questions-réponses au cours duquel, les deux élus de la ville de Boma ont recueilli les désidératas de leurs électeurs susceptibles de servir au contrôle parlementaire lors de la prochaine session parlementaire. La complicité et l’unité de ces élus ont été saluées par la population les appelant à ne ménager aucun effort pour la défense et la relance de la situation socioéconomique de Boma.

Josué Taty

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