Depuis la dernière tentative de coup d’Etat au Palais de la Nation, les services de sécurité ont décidé de renforcer le contrôle de tous les mouvements de personnes à l’entrée comme à la sortie entre la ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, et la province du Kongo Central par l’érection des barrières dans plusieurs points stratégiques où des véhicules sont vérifiés avant un éventuel passage.
Ces points de contrôle consistent à identifier les passagers à bord par la vérification de la détention d’une pièce d’identité à l’instar du passeport, de la carte d’électeur et autres pièces valides. Ces pièces constituent d’office, jusqu’à preuve du contraire, de cartes d’identité.
Cependant, dans ces check points visibles sur la route nationale N°1 (RN1) l’on y voit les forces de l’ordre assurer ce contrôle pour identifier les passagers. Mais depuis quelques temps, plus d’un congolais se plaint de voir que certains compatriotes ayant perdu leurs pièces d’identité sont soumis à un paiement d’un montant forfaitaire pour ne pas se faire arrêter. D’après les témoignages recueillis, ce montant oscillerait entre 1000 et 2000 francs congolais.
Agacés par cette pratique, les passagers n’ayant pas des pièces sollicitent l’implication des autorités pour veiller sur cette pratique qui, non seulement tend à rançonner les passagers, mais aussi pourrait être à la base de laisser la voie aux personnes aux identités douteuses.
Cette mesure soumettant chaque passager à cet exercice de contrôle est saluée par la population en majorité, mais est-il que les moutons noirs ne manquent pas, cette dernière appelle les autorités et les services concernés à la vigilance afin d’éviter que cet exercice de contrôle tourne davantage à la recherche du lucre qu’à l’identification stratégique des passagers.
Notons que l’exercice de contrôle de véhicules sur la RN1 Matadi-Kinshasa a été instauré après la tentative de coup d’État orchestrée par Christian Malanga et ses hommes au Palais de la Nation dont la plupart d’entre eux provenaient du Kongo Central.