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RDC : les enseignants du Kongo Central menacent de boycotter la prochaine rentrée scolaire

La synergie des syndicats des enseignants du Kongo Central a décidé de boycotter la prochaine rentrée scolaire prévue pour le lundi 2 septembre si le payement du complément de salaire tel que décidé par le gouvernement n’est pas effectué. Cette décision a été prise le vendredi 30 août à l’issue de l’Assemblée Générale tenue au […]

La synergie des syndicats des enseignants du Kongo Central a décidé de boycotter la prochaine rentrée scolaire prévue pour le lundi 2 septembre si le payement du complément de salaire tel que décidé par le gouvernement n’est pas effectué. Cette décision a été prise le vendredi 30 août à l’issue de l’Assemblée Générale tenue au temple de l’Eglise CBCO Mikondo à Matadi.

La réunion a principalement porté sur la restitution de la délégation ayant récemment participé à Kinshasa aux discussions entre le banc syndical et le gouvernement congolais concernant différentes revendications, notamment l’amélioration salariale. Près de 250 enseignants venus de plusieurs coins de la province ont pris part à cette activité.

Simon Nsilulu Mayimona, porte-parole de la synergie, a expliqué de manière pédagogique le travail effectué à Kinshasa relatif aux barèmes des accords signés dans le passé avec le gouvernement. Après cette restitution, les représentants des 49 310 enseignants œuvrant en province sont unanimes : ils conditionnent la rentrée scolaire à la régularisation de la paie additionnelle de 100 000 francs congolais, destinée aux enseignants du primaire et du secondaire.

« Nous, syndicats des enseignants des écoles catholiques, protestantes et d’autres affiliés à notre synergie, représentée ici par les délégués syndicaux venus de partout, après la restitution des assises, conditionnons la reprise des classes par le paiement de cette somme complémentaire comme décidé par le gouvernement avant la rentrée scolaire. Faute de quoi, nous boycotterons la rentrée scolaire prévue le 2 septembre 2024. Nous prions les enseignants de rester chez eux tant que la promesse du gouvernement n’est pas réalisée, car nos mémoires sont déjà pleines pour stocker d’autres promesses », indique le mémorandum.

Par ce mémo, les délégués syndicaux ont mis en garde les gestionnaires véreux qui tenteraient d’intimider les enseignants pour les inciter à venir à l’école. Ils rappellent que l’arrêt de travail est un droit reconnu par la constitution et que ceux qui seront pris en flagrant délit seront tenus responsables de la radicalisation de la grève sur toute l’étendue de la province, et pourraient être traduits devant les tribunaux.

Il convient de noter que les délégués ont critiqué la procédure d’adoption du réajustement salarial. Quoi qu’il en soit, ils conditionnent la prochaine rentrée au paiement de 100 000 FC en complément, même s’ils s’attendaient à un salaire minimum de 500 $.

Fabrice Manzambi

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