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À Boma, une église attaquée par des bandits armés en pleine bénédiction d’un mariage

Le temple de l’Église Bon Nouveau Message (EBNM) a été pris pour cible par des bandits armés non identifiés. L’incident a eu lieu lors d’un culte de bénédiction nuptiale célébré le samedi 31 août 2024 dans cette paroisse située au quartier Kimbangu dans la commune de Kalamu à Boma dans la province du Kongo Central. […]

Le temple de l’Église Bon Nouveau Message (EBNM) a été pris pour cible par des bandits armés non identifiés. L’incident a eu lieu lors d’un culte de bénédiction nuptiale célébré le samedi 31 août 2024 dans cette paroisse située au quartier Kimbangu dans la commune de Kalamu à Boma dans la province du Kongo Central.

C’est à l’étape de la remise des cadeaux, après la bénédiction du couple, qu’un choriste qui était sorti pour mettre son uniforme derrière a été pris pour cible par l’un des criminels qui l’a braqué avec une arme à la tête pour l’amener devant le temple. Certains fidèles, appelés “disciples”, ont réussi à déjouer son jeu en le tabassant.

Son compagnon, qui conduisait la moto, a pris la poudre d’escampette, mais est revenu quelques minutes plus tard avec du renfort. Plusieurs hommes armés ont ensuite pris d’assaut l’église qui comptait environ 200 personnes emportant un nombre important de biens des fidèles notamment des téléphones, sacs, argent et autres effets personnels.

Selon les témoignages des fidèles, les bandits ont également emporté le groupe électrogène et brisé les vitres des voitures stationnées devant l’église y compris celle qui transportait les mariés. Parmi les malfaiteurs, trois ont été arrêtés, dont une femme, et remis à la police.

Un jeune fidèle de l’église a été gravement blessé à la tête et conduit d’urgence à l’hôpital pour des soins appropriés. La soirée dansante du mariage dont le marié est le fils d’un notable de la ville, ancien cadre de “Soforma”, s’était déroulée le vendredi comme il en est de coutume dans cette communauté autrefois appelée “12 apôtres”.

Les responsables de l’église ont dénoncé et condamné cette incursion criminelle qui viole la sacralité du temple. À ce jour, les raisons de cette attaque demeurent inconnues. Une audience publique est annoncée au Commissariat Urbain de la Police le mardi 3 septembre pour établir les responsabilités.

Josué Taty

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