Dans une correspondance rendue publique le 1er octobre, le Secrétaire Général à l’Éducation nationale, Viminde Ngbango Kotakoli, a pris une mesure drastique contre les perturbateurs des activités scolaires. Cette décision fait suite aux constats établis dans plusieurs provinces où les cours ne sont toujours pas dispensés, laissant ainsi les élèves à l’abandon pendant cette période.
Il a rappelé qu’à l’issue de la commission paritaire gouvernement-banc syndical tenue à Bibwa au mois d’août 2024, les deux parties s’étaient accordées sur l’effectivité d’une rentrée scolaire apaisée prévue pour le lundi 2 septembre 2024.
Il a souligné que le gouvernement de la République avait commencé à honorer progressivement ses engagements pris lors de ces assises. Il a également averti qu’aucune personne ne peut se permettre de chasser un enseignant ou des élèves d’une école, sous peine de subir la rigueur de la justice.
Par ailleurs, les syndicalistes œuvrant dans les provinces sont appelés, en leur qualité d’agents de l’État, à respecter et à exécuter strictement les dispositions contenues dans le décret N°24/17 du 17 février 2024, signé par le Premier ministre, portant réglementation des activités syndicales au sein de l’administration publique.
Rappelons qu’initialement prévue le 2 septembre, la rentrée scolaire n’a toujours pas eu lieu dans de nombreuses écoles du pays. Les enseignants réclament une amélioration de leurs salaires, qu’ils estiment devoir atteindre 1,5 million de francs congolais, soit 500 USD.