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Éducation nationale : les enseignants de Boma durcissent le ton et poursuivent leur mouvement de grève

Les enseignants des écoles publiques de la ville de Boma ne décolèrent pas. Ils ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève décrété dès le début de la rentrée scolaire 2024-2025 à cause du non-respect des engagements pris par le gouvernement congolais.

Ils l’ont fait savoir au cours d’une Assemblée générale extraordinaire tenue mardi 1er octobre 2024 dans l’enceinte de l’Institut technique de pratique (ITP) Nzadi de la même ville.

Cette décision a été prise à l’unanimité après la restitution des pourparlers de Matadi qui avaient mis autour d’une même table le gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Nkuanga Mansuangi Bilolo, ainsi que les représentants de différents syndicats des enseignants et les responsables des trois provinces éducationnelles que compte la province.

Maurice Pholo Kambu, Secrétaire de la SYECO et porte-parole de circonstance, a souligné le véritable sens de la grève des enseignants de la ville de Boma qui, selon lui, est une particularité de cette ville et celle de la province du Kongo Central en général.

Pour le cas exceptionnel de la ville de Boma, les enseignants demandent la suppression des zones salariales et la prise en compte des nouvelles unités (NU) et des non-payés (NP).

Parmi les revendications de ces professionnels de la craie figurent aussi l’augmentation de leurs salaires ainsi que l’amélioration des conditions de vie et de travail.

« Aux parents, nous leur demandons de continuer à garder leurs enfants à la maison, car nous ne retournerons pas en classe jusqu’à ce que nos réclamations soient entendues et satisfaites », a dit une enseignante.

Les enseignants de Boma disent être ouverts et optimistes à tout débat avec le gouvernement national dans le but de trouver une solution pour décanter cette grève qui n’a que trop duré. Soucieux de cette situation que traversent actuellement les enfants, ils demandent aux autorités compétentes d’user de leur pouvoir afin de permettre aux élèves de reprendre le chemin de l’école.

Signalons que cette activité a connu la participation des responsables de la SYECO, SYNECO, SELCO et FENECO/UNTC.

Lucien Mvouni

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