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À Boma, l’AFHADI discute avec les autorités scolaires sur les mesures de protection et de prévention contre les violences basées sur le genre

Dans le cadre de la quatrième phase du projet “Mon école sans violence”, l’Association des femmes handicapées pour le développement Intégral (AFHADI) a réuni durant deux jours, soit du 03 au 04 Octobre dans la salle des réunions de CNC-ALPC à Boma, les autorités scolaires pour discuter sur les mesures de protection et de soutien […]

Dans le cadre de la quatrième phase du projet “Mon école sans violence”, l’Association des femmes handicapées pour le développement Intégral (AFHADI) a réuni durant deux jours, soit du 03 au 04 Octobre dans la salle des réunions de CNC-ALPC à Boma, les autorités scolaires pour discuter sur les mesures de protection et de soutien en vue de prévenir les violences basées sur le genre dans les millieux scolaires.

Cette réunion a été élargie aux autorités scolaires de trois écoles de Boma où s’exécute ce projet, notamment le CS Confiance 1, CS Florentia ainsi que l’EP Luzolo. Elle intervient après le renforcement des capacités sur les formes des violences sexuelles, les instruments juridiques ainsi que les methodes de sensibilisation et de dénonciation. Cela a été suivi de la sensibilisation et des actions de plaidoyers auprès des autorités scolaires en vue d’une nette réduction de cas des violences basées sur le genre dans less écoles de Boma.

En présence du representant du sous-proved de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, les autorités scolaires ont dressé un état des lieux de la situation des violences basées sur le genre dans leurs differentes institutions et ont partagé les expériences dans leur gestion définissant les pistes de solutions et les responsables.

Coordonatrice de l’Asbl Afhadi, Madame Viviane Mbumba s’est réjoui de la tenue de ces assises qui, à l’en croire, va porter ses fruits dans une nette réduction de cas des violences en millieux scolaires à Boma ainsi que dans la communauté.

« En millieux scolaires, les élèves sont exposés à des multiples formes de violences. Leur vulnérabilité physique et psychologique accroît les possibilités qu’ils se retrouvent sans défense. C’est donc dans ce sens, que les autorités scolaires sont des acteurs primordiaux pour la réduction de ces cas, par la vigilance et la mise en place des mesures de prévention et de protection dans les écoles, en tenant compte surtout de la spécificité liées au genre et aux personnes handicapées », a dit Viviane Mbumba, Coordinatrice de l’AFHADI.

Représentant le sous-proved de l’education nationale et nouvelle citoyenne à ces assises, M. Alphonse Mansampu a salué cette initiative recommandant à l’AFHADI et ses partenaires d’élargir le champ dans d’autres écoles de la ville pour, dit-il, réduire sensiblement ce mal ainsi l’objectif sera atteint.

Notons que le projet “Mon école sans violence” financé par l’ambassade de Suède à travers le Fond pour la Femme Congolaise (FFC) est exécuté depuis Mars 2024 dans dix provinces de la RDC. Au Kongo Central l’asbl AFHADI l’exécute dans trois écoles ciblées à Boma.

Josué Taty

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