Lors de la réunion de restitution tenue ce samedi 19 octobre au terrain de l’ITP/Nzadi, les enseignants des écoles publiques de Boma ont décidé de reprendre les cours à partir du lundi 21 octobre. Cette reprise marque le début d’une période d’observation qui se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2024.
Selon eux, le mouvement de grève n’est ni levée, ni suspendue mais juste un allègement jusqu’à la fin de l’année civile en cours fait suite aux avancées des pourparlers entre le banc syndical et le gouvernement sur notamment la suppression des zones salariales pour le cas de Boma et cinq autres villes et l’amélioration des conditions salariales des enseignants congolais.
Pour Maurice Pholo Kambu, qui a également pris part aux négociations du banc syndical, les enseignants sont déterminés à défendre leur cause et cela jusqu’à la résolution du problème.
Et de poursuivre :
Au niveau national, on parle egalement du Syndicat des Enseignants du Congo (SYNECO) qui a opté pour la levée de la grève sur l’étendue du territoire national, après un échange avec Vital Kamerhe, Président de l’Assembléé Nationale.
Selon les sources parlementaires, la levée de cette grève précède un compromis trouvé au cours de cet entretien entre le Président de l’Assemblée nationale et le SYNECO. C’est ainsi que ce syndicat a décidé de « poser les armes » et reprendre le chemin de l’école, a dit un membre de ce syndicat après la rencontre.
Les mêmes sources rapportent qu’une somme salariale additionnelle indiqué à 100 000 FC a été ajouté au salaire mensuel de chaque enseignant des écoles publiques, soit 50 000 FC en septembre et 50 000 Fc en octobre.
Malgré les tensions et les revendications, les enseignants grévistes avaient initialement exigé un salaire de 500 dollars américains pour l’année scolaire 2024-2025. Depuis le début de l’année scolaire, de nombreux enseignants du secteur public avaient observé une grève pour demander une amélioration significative de leurs conditions sociales.