Initialement prévu ce mardi 29 Octobre, le lancement du vaccin antipaludique a été décalé de deux jours soit le jeudi 31 octobre dans l’aire de Santé Athénée située au quartier Loma à Mbanza Ngungu.
Plusieurs autorités sont annoncées à cet événement dont le Ministre national de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le gouverneur du Kongo Central, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo et plusieurs autres acteurs de la santé.
Sur place l’Administrateur du territoire de Mbanza-Ngungu Willy Makumbani a lancé un message aux parents sur l’intérêt de voir leurs enfants bénéficier de ce vaccin pour les prévenir contre le paludisme, une maladie très dangereuse qui frappe la RDC depuis de nombreuses années.
Aussi, l’autorité territoriale a appelé les parents à respecter d’autres mesures de prévention contre le paludisme. Il s’agit entre autres de dormir sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide, d’assainir l’environnement, curer les caniveaux et tant d’autres.
Selon le calendrier vaccinal de la RDC, l’enfant doit recevoir la première dose à partir de 6 mois jusqu’à 11 mois, la deuxième dose à 7 mois, la troisième à 8 mois et la quatrième à partir de 15 mois et jusqu’à 23 mois.
Ce vaccin est administré aux enfants de moins de 5 ans parce qu’ils courent le plus grand risque de contracter et de mourir du paludisme. Il est gratuit et disponible dans les centres de santé.
Rappelons qu’en RDC, le paludisme est la première cause de morbidité dans les groupes les plus vulnérables à savoir les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Plusieurs études et rapports des experts dans le domaine de la santé indiquent que la RDC est plus touchée par le paludisme et elle représente avec le Nigeria 40% des cas de paludisme et de mortalité due à cette maladie dans le monde.