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A travers la campagne « Notre terre sans pétrole », les organisations de la société civile saluent l’annulation partielle de l’appel d’offres des blocs pétroliers en RDC

Environ 135 organisations de la société civile environnementales tant nationale, régionale qu’internationale ont signé la déclaration contre l’exploitation pétrolière et gazière en RDC. Pour ce faire, elles ont lancé ce mercredi 30 octobre la campagne “Notre terre sans Pétrole” à travers la RDC notamment dans la partie à Ituri pour la partie Est et à […]

Environ 135 organisations de la société civile environnementales tant nationale, régionale qu’internationale ont signé la déclaration contre l’exploitation pétrolière et gazière en RDC. Pour ce faire, elles ont lancé ce mercredi 30 octobre la campagne “Notre terre sans Pétrole” à travers la RDC notamment dans la partie à Ituri pour la partie Est et à Kinshasa et Kongo Central à l’Ouest.

Au Kongo Central, l’ONG IDEL a réuni ce même jour, dans la ville de Boma, des journalistes de Matadi, Boma, Moanda, Lukula et autres pour ce lancement après les différentes interventions motivants cette lutte contre l’exploitation du pétrole.

Pour les signataires, cette déclaration a pour objectif de saluer l’annulation partielle de l’appel d’offres, tout en réaffirmant l’opposition à toute exploitation pétrolière et gazière en RDC. Ils estiment qu’une telle exploitation aurait des conséquences désastreuses sur la vie des congolais, la sécurité alimentaire, la préservation de la biodiversité, les droits fonciers et les régimes de pêches ruraux, ainsi que sur la lutte contre le changement climatique. Elle irait également à l’encontre des lois nationales et des engagements pris par la RDC.

« Pour toutes ces raisons, notre campagne “Notre terre sans Pétrole” appelle à l’abandon définitif de tout projet futur visant à attribuer de nouveaux droits d’exploitation d’hydrocarbures, et d’annulation des deux contrats de partage de production relatifs aux blocs gaziers et qui ont déjà été signés », renseigne la déclaration.

Après cette annulation partielle de l’appel d’offres sur les blocs pétroliers, les organisations de la société civile expriment leurs inquiétudes sur l’annonce du Ministre des hydrocarbures de relancer ce processus restreint.

« L’expérience de l’exploitation pétrolière à Muanda, a montré qu’elle n’apporte aucun développement économique à la région ni au pays, mais provoque plutôt de graves dégradation de l’environnement des communautés locales et une pollution importante de la zone », poursuivent-ils.

En alternative à cette exploitation pétrolière, ces organisations de la société civile ont appelé le gouvernement congolais et ses partenaires à se concentrer sur le renforcement de l’économie du pays à travers un développement durable apportant des résultats concrets et tangibles. Il est possible de construire une économie régénératrice fondée sur des modèles alternatifs de développement, qui sont respectueuses des droits de communautés, de l’environnement et de la biodiversité, et pourvoyeuses d’emplois locaux.

Rappelons que la Campagne “Notre terre sans Pétrole se poursuit à travers différentes actions qui seront menées afin de pousser le gouvernement congolais à la cessation définitive de tous les projets d’hydrocarbures y compris les blocs gaziers en RDC. Estiment-ils, une telle démarche permettrait à la RDC, de jouer pleinement son rôle de pays solution dans la lutte contre le changement climatique.

Josué Taty

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