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Boma : consternation après la découverte d’un fœtus sur l’avenue Kisongo

Un fait tragique a secoué les habitants du quartier Bunzi, dans la commune de Kalamu à Boma ce mercredi matin. Un fœtus sans vie de sexe féminin, estimé à 28 semaines de gestation et pesant environ 800 grammes, a été découvert dans un ruisseau de l’avenue Kisongo. Cet abandon fait suspecter un avortement clandestin, suscitant […]

Un fait tragique a secoué les habitants du quartier Bunzi, dans la commune de Kalamu à Boma ce mercredi matin. Un fœtus sans vie de sexe féminin, estimé à 28 semaines de gestation et pesant environ 800 grammes, a été découvert dans un ruisseau de l’avenue Kisongo. Cet abandon fait suspecter un avortement clandestin, suscitant une onde de choc au sein de la population locale.

Le Dr Robert Phuati, représentant du médecin chef de zone de santé de Boma, qui est arrivé sur les lieux pour faire le constat, n’a pas caché son indignation face à ce qu’il qualifie d’acte criminel.

« Il est regrettable de constater que de tels cas se produisent encore, alors que le programme de santé universelle initié par le chef de l’État permet désormais la gratuité de la maternité dans les hôpitaux publics », a-t-il rappelé.

Selon lui, ce programme vise en effet à éliminer les barrières financières pour les accouchements en milieu médicalisé, dans l’espoir de réduire les avortements illégaux et les abandons.

Le bourgmestre de la commune de Kalamu, Abed Lusakueno, a pour son compte exprimé son indignation face à ce fait insolite, appelant les filles et femmes de sa juridiction cultiver le sens d’humanisme et de responsabilités. Pour lui, cet incident doit inciter à une prise de conscience collective sur les valeurs de respect de la vie.

Les habitants, profondément troublés, ont appelé à une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice l’auteur de cet acte désolant. En réponse à cette demande, le procureur de la République près le parquet a été saisi du dossier, tandis que le maire de la ville de Boma a ordonné aux agents de la Croix-Rouge, présents sur les lieux, de procéder à l’inhumation du fœtus.

Josué Taty & Lucien Mvouni

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