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Madimba : décès dans une école d’un préfet des études, frappé par la foudre

Les pluies diluviennes qui s’abattent en cette fin d’année 2024 sur la province du Kongo Central continuent de semer désolation et inquiétude. Ce qui aurait dû être une bénédiction pour l’agriculture et les besoins domestiques est devenu une source de crainte pour les habitants, en raison des drames qu’elles occasionnent.

Le dernier incident tragique s’est déroulé à Kibambi, dans le secteur de Fuma Kibambi, l’un des six secteurs du territoire de Madimba. Lors d’une pluie violente accompagnée de vents puissants, Ignace Nkuku Mbala, chef d’établissement de l’Institut Kivuka, une école conventionnée catholique du diocèse de Kisantu, a été frappé mortellement par la foudre.

Cet événement fait référence à un autre cas survenu il y a trois ans dans une école de Kinkosi-Luidi, où quatre enseignants avaient également perdu la vie, foudroyés. Des incidents similaires ont été signalés dans d’autres écoles à travers le pays, soulevant des préoccupations croissantes sur la sécurité des élèves et du personnel éducatif durant les intempéries.

Ces tragédies posent une question cruciale : comment gérer la sécurité des enfants à l’école en période de pluies intenses ? Devrait-on envisager de libérer les élèves à la moindre annonce de pluie, alors que les écoles peinent déjà à rattraper le temps perdu à cause de la grève des enseignants en début d’année scolaire, qui avait paralysé les cours pendant près de deux mois ?

Pour de nombreux enseignants, la décision est complexe. Libérer les élèves prématurément pourrait compromettre le rattrapage des heures manquées, mais les maintenir en classe expose potentiellement leur vie à des risques liés aux intempéries, comme la foudre ou les effondrements.

Ilain Lumbala

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