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Kongo Central : la population de Luozi de nouveau confrontée aux pannes du bac

La traversée du Fleuve Congo devient de plus en plus difficile pour les habitants de Luozi et Songololo, en raison des pannes récurrentes des moteurs du bac. Actuellement, seul un moteur fonctionne, tandis que les deux autres sont en panne, perturbant ainsi le trafic et plongeant la population dans une situation préoccupante. À cet effet, […]

La traversée du Fleuve Congo devient de plus en plus difficile pour les habitants de Luozi et Songololo, en raison des pannes récurrentes des moteurs du bac. Actuellement, seul un moteur fonctionne, tandis que les deux autres sont en panne, perturbant ainsi le trafic et plongeant la population dans une situation préoccupante.

À cet effet, la société civile locale tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités provinciales à prendre des mesures urgentes pour éviter un arrêt total du service.

« La population de Luozi interpelle les autorités pour qu’elles se penchent sérieusement sur ce problème. Le conducteur du bac se plaint constamment du manque de puissance du moteur encore en état de marche, ce qui met en danger la traversée », alerte un membre de la société civile.

L’inquiétude grandit alors que la population craint un naufrage du bac, si aucune solution rapide n’est trouvée.

Ce n’est pas la première fois que la population de Luozi demande le renouvellement du bac, devenu obsolète et peu fiable. Cette infrastructure essentielle est pourtant le seul moyen de transport permettant de relier les deux rives Luozi-Songololo et de faciliter les échanges commerciaux et sociaux.

Avec dix secteurs dépendant de ce bac, la situation actuelle menace gravement l’économie locale, l’accès aux soins médicaux et la mobilité des habitants.

Les habitants demandent aux autorités provinciales et nationales de prendre des mesures concrètes pour réparer les moteurs en panne et envisager le remplacement du bac par un équipement moderne et plus performant.

L’urgence est d’autant plus grande que, sans intervention rapide, la traversée pourrait s’arrêter totalement, isolant ainsi des milliers de personnes et aggravant les difficultés du quotidien.

Frédéric Nkedi

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