Le processus d’actualisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) avance sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, qui a insisté sur l’importance de respecter les procédures légales. Lors d’une réunion tenue à la Primature ce mardi, les parties prenantes – membres du gouvernement, intersyndicale nationale et Fédération des Entreprises du Congo (FEC) – ont travaillé ensemble pour trouver un consensus.
Le SMIG, actuellement fixé à 7.075 francs congolais et inchangé depuis six ans, devrait être porté à 14.500 francs congolais, soit une augmentation de 100 %. Cependant, la Première Ministre a rappelé que toute mesure doit être prise dans le respect des lois en vigueur. Elle a demandé au Ministre de l’Emploi et Travail, Ephraim Akwakwa, de rapporter un arrêté signé en décembre 2024, jugé non conforme, pour permettre au Conseil National du Travail (CNT) de donner son avis consultatif.
Pour le Gouvernement Suminwa, l’amélioration des conditions de vie des Congolais reste une priorité. En doublant le SMIG, il vise à redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs tout en assurant la viabilité de la mesure.
Le Ministre Akwakwa a souligné que toutes les parties ont accepté le nouveau montant proposé. « Ce taux de 14.500 francs est une avancée majeure. Le Conseil National du Travail permettra d’affiner les autres détails dans un cadre légal. »
La réunion a permis aux parties de converger vers un consensus. Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a exprimé sa satisfaction : « Nous avons obtenu l’assurance que ce montant sera appliqué. Nous appelons nos camarades à la patience, car tout sera fait dans le respect des lois. »
Du côté des employeurs, le président de la FEC, Robert Malumba, a également salué la démarche : « Le respect des règles est essentiel pour garantir que cette mesure soit durable et non contestée à l’avenir. »
La gestion de ce dossier par la Première Ministre Judith Suminwa démontre son engagement envers la justice sociale et la protection des droits des travailleurs. Cette actualisation du SMIG, menée avec prudence et respect des lois, symbolise un tournant pour les travailleurs congolais, qui voient dans cette démarche une volonté réelle du Gouvernement d’améliorer leurs conditions de vie.
Avec cette décision, le Gouvernement réaffirme son rôle de garant du bien-être des Congolais, tout en consolidant une approche inclusive et légale. Le Conseil National du Travail, attendu dans les prochains jours, sera une étape cruciale pour finaliser cette réforme et poser les bases d’une gouvernance responsable et équitable.