Ouverts en fin de matinée aux alentours de 10 heures, les travaux du sommet conjoint EAC-SADC se poursuivent à huis clos. Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, y participe par visioconférence depuis Kinshasa, tandis que la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, représente le pays sur place à Dar es-Salaam, en Tanzanie.
Lors de la cérémonie d’ouverture, les chefs d’État des deux organisations sous-régionales ont unanimement appelé à un cessez-le-feu dans l’est de la RDC, où la situation sécuritaire s’est aggravée avec l’occupation de la ville de Goma, notamment par l’armée rwandaise.
Plusieurs dirigeants africains ont fait le déplacement pour discuter de cette crise qui perdure et qui suscite une vive indignation au sein de la communauté internationale. La présence du président rwandais, Paul Kagame, à ce sommet, après son absence remarquée lors de la rencontre de Luanda, a également attiré l’attention, alimentant critiques et interrogations quant à son engagement dans le processus de paix.
Après les résultats mitigés des initiatives de Luanda et Nairobi, l’attention est désormais tournée vers Dar es-Salaam, où une résolution finale est attendue en fin de journée. Celle-ci devra refléter la position commune de l’EAC et de la SADC sur la crise en RDC et proposer des solutions concrètes pour y mettre un terme.
La délégation congolaise présente aux côtés de la Première ministre est composée de plusieurs membres du gouvernement, dont Aimé Boji Sangara, ministre d’État en charge du Budget, Didier Mazenga, ministre de l’Intégration régionale, et Crispin Mbadu, ministre de l’Urbanisme et Habitat.
