Maître Tristan Mavungu, avocat et cadre provincial de l’ECIDE, parti de Martin Fayulu, a exigé ce lundi la démission sans condition de l’administrateur de Songololo, Évariste Mukeba Kazadi, après des accusations d’abus de pouvoir et d’agression sur un chauffeur taxi la semaine dernière au péage de Kenge dans le territoire précité.
Contacté par Kongo Média, Me Tristan Mavungu a exprimé son indignation face aux agissements de l’AT Évariste Kazadi, qu’il accuse d’avoir utilisé son autorité de manière abusive.
« La situation récente impliquant l’administrateur de Songololo nous choque profondément et soulève de nombreuses interrogations », a-t-il déclaré, rappelant l’incident où l’AT aurait ordonné à son garde du corps d’agresser un chauffeur. Il a souligné que, quel que soit la faute commise par le chauffeur, de tels actes de violence sont inacceptables et ne peuvent rester impunis.
Le cadre provincial de l’ECIDE a comparé cette situation à celle du ministre de l’Intérieur récemment désavoué par l’Assemblée provinciale, puis traduit en justice pour avoir ordonné des violences dans un village. Selon lui, la différence de traitement entre les deux cas est inacceptable. « Pourquoi cette différence de traitement ? Pourquoi deux poids, deux mesures ? Nous refusons cette injustice », a-t-il insisté.
Il a exprimé son étonnement face au silence des autorités provinciales et nationales concernant cette affaire, arguant qu’il est intolérable qu’un ministre ait été écarté pour des faits similaires, tandis que l’administrateur de Songololo continue de bénéficier de la protection de son statut. « Il est incompréhensible qu’un ministre soit mis à l’écart pour des faits similaires, tandis que M. Kazadi reste protégé », a-t-il martelé.
L’ECIDE exige donc la destitution immédiate de l’administrateur de Songololo, avant de souligner que son maintien en fonction serait un affront à la justice et à l’équité. Me Tristan Mavungu a réaffirmé la position de son parti, appelant à la transparence et à l’application stricte de la loi.
L’affaire continue de faire débat à Songololo et les autorités sont sous pression pour répondre aux accusations et clarifier la situation.