Selon Nsoki Phuati Urbain, chef de la cellule Kitsabuka, l’absence d’eau potable constitue une véritable menace pour la santé publique. « Des fonds avaient été débloqués pour l’installation d’une pompe publique, mais celle-ci a été placée dans un endroit non conforme au contrat, là où il existe déjà plusieurs autres pompes », déplore-t-il.
Faute d’infrastructures adéquates, les habitants sont contraints de puiser l’eau dans des sources non entretenues et de recourir aux petites rivières pour la lessive, la vaisselle et la toilette.
Le déficit énergétique représente également un frein majeur au développement local. Mabanga Lutete, chef de la cellule Malombo, regrette la perte d’un transformateur offert par la SNEL. « À notre grande surprise, le transformateur a été récupéré et installé ailleurs », affirme-t-il. Malgré les efforts communautaires, notamment l’achat et l’installation de poteaux électriques, les cellules attendent toujours d’être électrifiées.
À ces difficultés s’ajoute l’état dégradé de la route desservant les cellules Malombo et Kitsabuka. Cette voie est essentielle pour le transport des produits agricoles et la circulation des personnes. Sa réhabilitation est jugée prioritaire par les habitants.
Avec une population estimée à plus de mille ménages, les habitants de Malombo et Kitsabuka appellent les autorités locales à intervenir sans délai afin d’améliorer leurs conditions de vie. « Nous ne demandons que notre droit à un minimum vital : l’eau, l’électricité et une route praticable », concluent les deux chefs de cellule.