Fabrice Goyo Sengo souligné que cette journée ne devait pas se limiter à des commémorations, mais devait également être un moment de réflexion profonde sur les défis qui freinent le développement du continent africain. Il a insisté sur la responsabilité individuelle et collective dans la construction d’une société plus juste, stable et souveraine.
Abordant la situation politique actuelle en RDC, il s’est exprimé sur l’initiative du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, visant à instaurer un gouvernement d’union nationale. Selon lui, cette démarche ne pourra porter ses fruits que si elle est portée par des acteurs sincèrement engagés au service du peuple, et non par des opportunistes en quête d’intérêts personnels.
Sur le plan sécuritaire, ce fils d’un ancien gouverneur du Kongo Central a tenu à rassurer la population concernant la situation à Nsukumalombo, lieu d’inhumation de Ne Muanda Nsemi. Malgré les rumeurs persistantes, la zone reste calme. Il a cependant appelé les membres de Bundu Dia Kongo à la vigilance, notamment dans les zones frontalières sensibles du Kongo Central.
Par ailleurs, il a salué les efforts du gouvernement provincial visant à renforcer la sécurité, notamment par l’octroi de nouveaux moyens logistiques à la police. Évoquant la situation dans l’Est du pays, il a exprimé son soutien aux efforts diplomatiques en cours, tout en condamnant fermement les exactions commises par les groupes rebelles M23 et AFC. Il a rappelé le traumatisme causé par l’invasion rwandaise de 1998, qu’il dit avoir personnellement vécue à Boma, et a affirmé que toute tentative de prise de pouvoir par la violence doit être rejetée sans équivoque.
Fils de Kaniki Tshambuyi Anaclet, ancien gouverneur du Kongo Central (1969-1970), Fabrice Goyo Sengo Sengo Kaniki a conclu son intervention par un message fort, empreint d’unité et d’espérance. « L’Afrique ne pourra se relever que si chacun de ses enfants s’engage pleinement dans cette quête de renaissance. Il est temps pour nous de nous tenir debout, unis, conscients et responsables, afin de bâtir ensemble l’avenir que mérite notre continent. »