Le premier lot, fabriqué par le laboratoire Phatkin, est destiné à 47 438 patients répartis dans 13 provinces. Ces médicaments de première ligne sont produits localement, avec pour objectif de pallier les ruptures d’approvisionnement observées à l’échelle internationale.
« Nous sommes très fiers d’annoncer aujourd’hui que plus de 47 000 patients seront pris en charge grâce à cette production locale. Tous les patients nécessitant des traitements de première ligne auront désormais accès à des médicaments fabriqués ici, en RDC », a déclaré Roger Kamba, ministre de la Santé et prévoyance sociale.
Le ministre a également souligné que cette initiative s’inscrit dans la vision du président de la République, visant à renforcer la production locale et à développer les capacités industrielles du pays dans le domaine pharmaceutique.
« Cette phase est capitale. Elle répond à un besoin critique : la rupture mondiale des médicaments antituberculeux. Pourtant, nous avons les capacités de production ici même », a-t-il précisé.
Le laboratoire PHATKIN a obtenu toutes les certifications nécessaires, y compris celles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permettant la mise sur le marché de ces médicaments produits localement.
La validation nationale a également été assurée par l’Autorité Congolaise des Réglementations Pharmaceutiques, garantissant ainsi la qualité et la sécurité des traitements.
Au-delà de l’impact sanitaire immédiat, cette production locale ouvre la voie à la création d’emplois, au développement des compétences nationales, et à la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments.