Parmi les coins touchés figurent les avenues ISCIA, Ancien Combattant, Nkumba et Maduda. Selon plusieurs sources, au moins cinq habitations ont été visées. Les malfaiteurs ont agi avec le même mode opératoire : forcer les portes pour pénétrer dans les domiciles.
Les victimes dénoncent la violence des attaques et l’absence de réaction rapide des forces de l’ordre. « Ils étaient armés et ont pris tout ce qu’ils pouvaient. Nous avons eu peur de sortir, craignant pour nos vies », a témoigné un habitant de l’avenue Maduda.
La population, en proie à l’insécurité, se sent abandonnée. Elle appelle les autorités locales à renforcer la sécurité dans cette partie de la ville, devenue particulièrement dangereuse. Les habitants sollicitent notamment l’installation d’un poste de police de proximité et l’intensification des patrouilles nocturnes.
Il convient toutefois de signaler que, malgré les efforts de la Police nationale congolaise (PNC) à Boma, des cas isolés de criminalité persistent. Raison de plus, selon certains observateurs, pour encourager une meilleure collaboration entre la population et les forces de sécurité afin de prévenir et enrayer ces actes.