L’accord a été paraphé par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais. Il s’agit de l’aboutissement d’un processus entamé depuis plusieurs mois, marqué par des tensions persistantes dans l’Est de la RDC, en proie à des violences armées et à des affrontements entre groupes rebelles et forces régulières.
Le texte comprend les volets sécuritaire et économique. Il prévoit le respect de l’intégrité territoriale de deux pays, la cessation des hostilités entre leurs armées, ainsi que l’engagement mutuel de ne plus soutenir de groupes armés tels que les FDLR ou le M23. Il instaure également un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire fondé sur le concept d’opérations adopté à Luanda en octobre 2024.
Sur le plan économique, l’accord vise à renforcer la coopération bilatérale autour de projets communs, notamment dans les domaines de l’hydroélectricité, la gestion des parcs nationaux et la traçabilité des minerais. Il s’appuie sur les cadres régionaux existants – CIRGL, COMESA, EAC – pour favoriser l’intégration économique et lutter contre les circuits illicites. Les États-Unis sont également invités à jouer un rôle accru en tant qu’investisseurs dans les filières stratégiques.