Situé à quelques kilomètres de la frontière avec la République du Congo (Brazzaville), le village de Ndandanga vit désormais dans la peur. La population, choquée par ces événements, lance un appel aux autorités provinciales et nationales pour rétablir le calme et assurer la sécurité dans cette partie sensible.
Selon Dieuleveut Dilambanzila, acteur de la société civile contacté par notre rédaction, les faits sont bien réels. Le chef du village de Ndandanga a lui aussi confirmé que les militaires ont tiré à deux reprises, sans raison apparente. Ce qui a semé la panique au sein de la communauté.
Plusieurs témoignages évoquent des bavures répétées de la part de ces militaires, qui auraient quitté leur position initiale à environ 5 kilomètres de la frontière pour venir s’installer au cœur du village, une situation jugée anormale et provocatrice par les habitants.
La population demande aux autorités provinciales et nationales de se saisir urgemment du dossier afin d’éviter une escalade de tensions et de garantir la sécurité des civils dans cette zone frontalière.