Reçu par le rapporteur de l’Assemblée provinciale, Victor Nsuami Mpaka, Jean-Marc Mambidi a expliqué que le REPACAV vise l’extension de ses activités à l’ensemble du territoire national. Ce déploiement a pour ambition de renforcer le soutien au Programme élargi de vaccination (PEV) et d’impliquer davantage les élus provinciaux dans la promotion de la santé infantile.
« Ce réseau fonctionne déjà au niveau national, et le Kongo-Central fait partie des provinces identifiées dans notre plan de déploiement. C’est pourquoi nous sollicitons l’implication des autorités exécutives et législatives provinciales pour le lancement de nos activités sur le terrain », a-t-il déclaré.
Après avoir pris connaissance du programme, Victor Nsuami Mpaka s’est dit favorable à cette initiative et a promis le soutien de l’organe délibérant provincial pour sa mise en œuvre. De son côté, le président du REPACAV s’est réjoui de la disponibilité des autorités locales à accompagner ce projet, qu’il considère comme une étape importante vers l’implantation effective du réseau dans la province.
Dans un entretien accordé à Radio Okapi, Jean-Marc Mambidi a précisé que le REPACAV est un outil de plaidoyer politique, destiné à soutenir les efforts du gouvernement et de ses partenaires en matière de vaccination. Le réseau regroupe des députés et sénateurs engagés à mobiliser les ressources nécessaires, tant au niveau national que provincial, pour financer durablement les campagnes de vaccination et les actions de sensibilisation.
Le REPACAV entend également encourager une appropriation locale des activités de vaccination afin de garantir une couverture optimale sur toute l’étendue du territoire. Une mission est d’ailleurs prévue prochainement dans neuf autres provinces du pays pour redynamiser les comités provinciaux du réseau.
Il convient de rappeler que la vaccination reste l’un des moyens les plus efficaces pour protéger les enfants contre des maladies graves telles que la poliomyélite, la rougeole ou la tuberculose. En RDC, cependant, l’accès à la vaccination reste inégal, notamment dans les zones rurales et enclavées où la couverture vaccinale demeure faible.