Pendant deux jours, les participants ont été formés sur les mécanismes juridiques de protection des droits humains, tant au niveau national qu’international. Ils ont également été outillés sur les techniques de collecte de données probantes, la rédaction de rapports conformes aux normes internationales, ainsi que les stratégies de plaidoyer auprès des institutions étatiques et des partenaires techniques et financiers.
Me Roger Mavungu, secrétaire exécutif de la D5, a souligné que cette session visait également à redynamiser le comité, tout en consolidant les connaissances des nouveaux membres venus remplacer ceux qui sont partis. Il a réaffirmé l’engagement de son organisation en faveur de la promotion des droits humains, dans la perspective d’un État de droit renforcé et d’une démocratie participative.
Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité et à la pertinence de la formation.
« Nous, membres du CODH, saluons cette initiative qui améliore considérablement la qualité de nos interventions sur le terrain, dans un contexte encore fragile en matière de respect des droits fondamentaux », a déclaré l’un d’eux.
Il convient de rappeler que, dans le cadre du projet de protection de la sûreté individuelle et de responsabilisation des acteurs judiciaires à Boma, financé par l’ambassade de Suède via l’ONG Diakonia, la D5 a installé 20 comités d’observation des violations des droits humains à travers la ville.