Une mobilisation massive des parents, des équipes de vaccination ainsi que des partenaires techniques a permis d’atteindre cet objectif ambitieux. Le ministre provincial de la Santé, assurant l’intérim, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction face à cet engagement collectif. Cette campagne visait à éradiquer le poliovirus sauvage et ses variantes, après la détection d’un cas suspect dans le territoire de Muanda.
En réponse à cette menace, les autorités sanitaires ont opté pour la stratégie de porte-à-porte, afin d’atteindre chaque enfant dans son cadre de vie. Deux gouttes du vaccin antipolio ont été administrées par voie orale pour renforcer l’immunité des enfants contre ce virus encore actif dans certaines zones du pays en général, et dans celles du Kongo Central en particulier.
Thomas Kiakokua, ministre provincial a.i. de la Santé, a souligné que le succès de cette opération reposait en grande partie sur la collaboration étroite entre les familles et les agents de santé. Il a précisé que l’une des principales stratégies mises en œuvre consistait à lancer un appel aux parents et tuteurs, les invitant à faciliter l’accès des vaccinateurs aux enfants. Selon lui, cela relève d’un devoir de protection envers les plus jeunes.
Après cette première phase réussie, les autorités sanitaires du Kongo Central envisagent de poursuivre les efforts pour que tous les enfants soient bien protégés. D’autres étapes de la campagne pourraient être lancées dans un futur proche pour renforcer les résultats déjà obtenus et éviter le retour du virus.