Ce qu’on peut retenir de cette rencontre avec la presse, c’est que Christophe Kisolokele a tenu à préciser que le projet de se rendre à Nkamba, dans le territoire de Mbanza-Ngungu au Kongo Central, remonte à 2024, lorsque le chef spirituel et représentant de l’Église kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani, avait lancé un appel à la réconciliation, mais cette démarche avait été reportée en raison de son indisponibilité.
« Le projet d’aller à Nkamba remonte à 2024, lorsque notre frère, le chef spirituel de l’Église kimbanguiste, Papa Simon Kimbangu Kiangani, avait lancé un appel invitant tout le monde à se rendre à Nkamba, le 8 juillet 2024. Nous avons répondu favorablement à cet appel et, dès le mois d’octobre de la même année, nous lui avons écrit pour proposer une date de rencontre. Nous voulons reconstruire nos liens, repartir d’abord sur des bases familiales. Le reste viendra après », a-t-il expliqué.
Il faut dire que cette initiative, par contre, ne fait pas consensus au sein de la communauté kimbanguiste. La branche de Nkamba, sous la direction de Simon Kimbangu Kiangani, fils de Dialungana Kiangani Salomon et petit-fils de Simon Kimbangu, a exprimé des réserves lors d’une déclaration faite devant ses fidèles, indiquant que « le moment n’était pas encore venu pour une réconciliation entre les deux obédiences ».
De l’autre côté, les membres de l’aile Monkoto ne jurent que sur une rencontre familiale avec leur frère aîné, le 29 juillet prochain, date marquant l’accident du fils cadet de Simon Kimbangu, Diangienda Kuntima Joseph, premier chef spirituel et représentant légal de l’Église kimbanguiste.
À titre de rappel, au sujet des deux obédiences de cette confession religieuse, tout était parti d’un malentendu en 2002 : un groupe de petits-fils de Simon Kimbangu avait revendiqué l’héritage spirituel légué par l’actuel représentant légal de l’Église, et avait décidé de fonder une Église dissidente, dénommée 26=1.